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Comédies
18 mars 2013

COMEDIE (108)

L’ère de la surabondance.

La surabondance des papabili.

En quelque sorte.

Puisque Dédé la Science sort à son tour des fourrés qui cernent les tours de la forteresse où siègent les Conseillers Généreux.

Le voici, ce cher Dédé la Science, quasiment candidat.

Outré qu’il est de constater que l’ambiance délétère qui prévaut du côté de l’Hôtel de Ville risque fort de déboucher sur une catastrophe.

Un constat que je partage.

Mais est-il, lui, le mieux à même de redonner consistance à un parti socialiste en voie de décomposition fort avancée ?

Avec ses meutes de supporters inféodés à d’inconsistants leaders qui n’ont qu’une caractéristique commune : la vacuité de leurs prétendus projets ?

Incapables les uns et les autres de donner du sens à l’action politique.

Quoique prétende Dédé la Science, il n’est pas de Sauveur Suprême.

Ni lui, ni aucun des trois autres.

Le lien citoyen est à reconstruire.

Avec des idées.

Avec des projets.

Et non dans d’intempestives déclarations de candidatures.

 

 

Selon des sources bien informées, Maud Guichais, caissière chez Rex et membre honoraire de l’ex section hors sol du dit parti socialiste, aurait finalement renoncé à présenter sa candidature à la primaire interne lors de laquelle les militants désigneront le possible mais fort peu probable successeur de l’Immense Disparu.

 

 

Il n’a point trop de scrupules, le Tout Petit Bonhomme.

Voilà-t-il pas que dans l’édition de cette semaine de la Gazouillette m’est offert un encart quadricomique dans lequel Celui qui s’agite en tous sens afin d’obtenir la bénédiction des Solférinistes s’empare de la question du féminisme pour mener à bon compte une campagne dont la médiocrité m’afflige.

Ce dont le Tout Petit Bonhomme est peut-être conscient puisqu’il a accordé à ses zélés communicants l’autorisation de publier une photo de lui-même comme s’en greffent parfois sur les avis de décès qui constituent une rente non négligeable pour le Libre Midi.

L’usage inconsidéré des deniers publics m’irrite au plus haut point.

Lorsqu’il vise à faire payer par les contribuables des campagnes de promotion destinées à conférer de la notoriété à quelqu’un qui en est dépourvu.

Je suggère donc à l’Illiminable de s’arrimer définitivement à sa sinécure cournonterreuse où il coulera, nul n’est en droit d’en douter, des jours aussi heureux que paisibles.

La gauche d’ici peut, dans dommage pour elle, se priver des résidus de la frêcherie pour s’inventer un avenir.

Et les sondages payés là encore sur le dos des contribuables ne modifieront en rien ma vision des choses.

Je réitère ce que j’ai déjà écrit en plusieurs circonstances : Montpellier a un urgent besoin d’un renouvellement de génération.

 

 

 

Les infecteries déteignent.

Voilà que de jeunes et sémillants étudiants prétendent interdire la construction « d’un village d’insertion de Roms sur la colline de Veyrassi » (Libre Midi du 17 mars).

Normal, me rétorquerez-vous : le Beauveautiste Contrevallseur vient de tenir des propos qui n’ont point soulevé l’indignation qu’ils méritaient.

Que clama-t-il celui que d’aucuns prétendent qu’il manie, lui aussi, le compas et l’équerre ?

Je résume : le Rom étant rétif à l’intégration, il est logique et cohérent de l’expulser.

Soit donc l’expression d’un humanisme gluantissime que n’importe quel Maçon digne de porter le tablier aurait dû dénoncer avec véhémence.

Les jeunes et sémillants étudiants sont donc à bonne école.

Celle d’un Ministre de la raie publique.

A ce point publique que des identitaires de la Ligue du Midi leur ont apporté un spectaculaire soutien en brandissant une éloquente banderole : « Maîtres chez nos ! ».

Là, on effleure à l’ignoble.

Mais on s’inscrit dans les courants dominants d’une pensée que tant de gens de gauche n’ont même plus le courage de condamner et donc d’affronter.

(Ce que confirment les résultats de l’élection législative partielle qui s’est tenue ce dernier dimanche dans l’Oise… Les lendemains ne chanteront pas !)

 

 

 

Un rapide coup de chapeau à l’édition 2013 des Boutographies.

Un coup de chapeau tardif puisque l’exposition a refermé ses portes hier, en cette journée particulièrement pluvieuse du dimanche 17 mars.

Donc inutile pour vous inciter à effectuer un détour par le Pavillon Populaire.

Ce qui est tout de même dommageable.

Car les Boutographies 2013 présentaient de bien belles œuvres.

Certaines même d’une qualité exceptionnelle.

M’ont tout particulièrement impressionné celles de Sarah Carp, de Camilla de Maffei, d’Emmanuel Pitau et de Lucia Giacosa.

Mais j’insiste : l’ensemble était d’un niveau remarquable.

Comment se nomme le Neuneu qui voilà plus d’un an de cela déclara qu’en  matière de photographie, il n’était pas d’espace disponible pour la ville de Montpellier entre Arles et Perpignan ?

Le propos d’un visionnaire ?

L’édition 2013 des  Boutographies lui inflige un cinglant démenti.

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