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Comédies
14 janvier 2012

COMEDIE (68)

Atchoum?
Abalacalotte?
Abracadabrantesque?
 
 
Désopilant, le p'tit Quinquin!
Dans le mensuel qui est devenu l'outil de la promotion de celui qui a succédé à l'Immense Disparu, le président de la région Languedoc-Roussillon tient un blog-notes (c'est qu'il est d'jeune, le bougre!).....
Un blog-notes dans lequel il distille en ce mois de janvier 2012 cette étrange confidence: "Il faudrait vraiment que je trouve le temps d'aller pêcher cette année. Mais ce ne sera pas facile..."
N'aurait-il point pris le temps de la réflexion le p'tit pouchin? Avant que de formuler, comme il est de coutume à ce moment de l'année, de bonnes résolutions?
Comme, par exemple, d'en finir une fois pour toutes, avec la cumulardisation et donc de se démettre d'un de ses mandats?
Ce qui lui laisserait alors un peu de temps pour taquiner le goujon ou la truite.
 
 
Pauvre p'tit Quinquin!
La justice de la République vient de le condamner à deux mois de prison avec sursis pour une vieille affaire de "favoritisme dans l'attribution de marchés publics".
Un marché de pote à potes, en quelque sorte.
Qui permit à des communiquants de prendre pied, en 1999, au conseil général des Pyrénées Orientales.
Evidemment, le p'tit Quinquin va faire appel de sa condamnation.
Un appel qui lui accordera un répit.
Car tout de même, une telle condamnation, ça ferait tache sur la carte de visite d'un homme qui cumule la présidence d'un exécutif régional et les fonctions de sénateur allant son train.
 
 
Atchoum?
Abalacalotte?
Abracadabrantesque?
 
 
Les barbouzes, le retour?
Bof.....
Ces chiens de garde d'un genre un peu particulier avaient-ils vraiment disparu?
Ou bien réapparaissent-ils lorsque l'un d'entre eux plante ses crocs dans les mollets d'un innocent?
Par inadvertance, bien sûr.
Je n'en ferai pas un pastis, mais tout de même....
Avant même que Charles ne se lançât dans la course au SAC, des bestioles malfaisantes s'étaient déjà manifestées non seulement aux quatre coins de l'Hexagone, mais aussi parmi tous ces territoires de la présence française en Afrique et en Extrême-Orient.
La France d'alors barbouzait dans l'allégresse.
Tant et si bien qu'un certain Général mit, en 1958, la république cul par dessus tête grâce à l'affectueuse complicité de futurs félons.
Charles, lui, fut épicier en barbouzeries plus infamantes les unes que les autres.
Jacoucouille le remercia pour services rendus à la nation, en 1986, en le nommant ministre des affaires occultes.
Celles que d'autres appellent les affaires de "l'intérieur".
Depuis, les barbouzes n'ont jamais cessé de prospérer.
Au point même que certains se chargèrent d'éliminer, avant même l'intronisation du Minuscule, quelques flics suspectés de manifester de vagues sympathies à la gauche.
En usant des méthodes qui font la singularité de la barbouzerie.
Affabulations.
Calomnies.
Intimidations.
Et j'en passe.
La flicaillerie et la barbouzerie sont de droite.
C'est pourquoi je peine à comprendre qu'un homme ou une femme ayant des sensibilités de gauche se résolve, malgré tout, à tenter de faire carrière dans ces métiers-là.

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