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22 mai 2014

Carte de France

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Si j’ai bien compris mes récentes lectures, non seulement Dédé la Science s’en prend à François la Confiote qui prétend le priver de sa sinécure, mais de plus le président de notre Conseil Généreux rameute le ban et l’arrière-ban des Ejectables.

Dont, et bien évidemment, le Ch’tio Bourquin que l’inopinable décès de Georges propulsa sur un trône bien trop élevé pour lui qui n’avait jusqu’alors occupé que d’accessoires fonctions de torche-cul.

Le Ch’tio Bourquin vient de proclamer urbi et orbi que le Languedoc-Roussillon se suffisait à lui-même et qu’il ne lui était point besoin de s’acoquiner avec les provençaux ou les aquitains pour constituer une nouvelle entité régionale au sein de laquelle il s’en retournerait, lui, à des fonctions guère plus valorisantes que celles qu’il confia, par exemple, au Pizzaïophage.

Mais après tout, pourquoi pas ?

Encore que selon moi, il serait judicieux, aussi bien du côté de Dédé la Science que du Ch’tio Bourquin, qu’ils consultassent leurs mandants.

Non point sur un mode référendaire, du genre « Voulez-vous t’y que l’Hérault demeurasse l’Hérault ? » ou bien encore « Le Languedoc-Roussillon ça nous suffit et on emmerde les autres ».

Non.

Un vrai débat, celui-la même que nous refuse François la Confiote qui, lors de ses nuits d’insomnie, redessine (presque) tout seul la carte administrative de son royaume en s’évertuant à concevoir les féodalités qu’il confiera ensuite aux plus fidèles de ses féaux.

Un vrai débat pour que se fassent entendre les opinions des citoyens.

Trop de communes, de départements, de régions ?

Pourquoi pas ?

Encore faudrait-il que les citoyennes et les citoyens s’y retrouvent.

Un exemple.

Lors du second tour des élections municipales, ici, à Montpellier, j’ai accordé mon suffrage à Phiphi.

Pour qu’il devienne maire de cette cité.

Et rien d’autre.

Or le voilà qui préside également l’assemblée agglomérative.

Une assemblée cooptative qui dans les apparences relève (d’assez loin tout de même) du suffrage universel mais dont les orientations politiques ne furent que si peu évoquées durant la campagne électorale que cela s'inscrivit alors dans l’insignifiance.

J’indique dans ce court propos qu’il serait regrettable de substituer à des entités un tantinet démocratiques de plus vastes entités un peu moins démocratiques, un peu plus technocratiques, un peu plus éloignées des citoyennes et des citoyens.

Et c’est bien sur ce terrain-là que j’attends non seulement François la Confiote mais aussi Dédé la Science et le Ch’tio Bourquin.

Tant il serait infiniment détestable que soient conduites du côté des deux derniers « nominés » des campagnes de résistance dont les visées non révélées consisteraient tout bêtement à préserver leurs si confortables sinécures.

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