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Comédies
1 août 2014

Comédie (172)

Ultimes gazouillis d’avant vacances.

Des gazouillis qui évoquent les humeurs de Phiphi.

Cibles de ses missiles : Cinémed et les Internationales de la guitare.

Des missiles destinés à dépoussiérer ce que Phiphi appelle des institutions.

Pourquoi pas ?

Le dépoussiérage peut-être une question de salubrité.

Toutefois, ce qui me surprend, c’est que les attaques réitérées par le nouvel édile ne concernent que les « institutions » culturelles.

Même si le gazouillis d’avant vacances n’évoque pas le malheureux et claudiquant vieillard qui dirige Montpellier-Danse.

L’acharnement crée en moi une sorte de malaise, lequel malaise fait naître quelques interrogations.

Combien coûtent à la ville de Montpellier et à l’Agglomération les dites institutions culturelles, puisque Phiphi fit état des subventionnements ?

En contrepartie, combien coûtent à la ville de Montpellier et à l’Agglomération les clubs sportifs de haut niveau ?

Car, et vous l’avez peut-être noté vous aussi, Phiphi ne s’en prend jamais aux institutions sportives.

Des institutions qui ont pourtant, elles aussi, un coût pour les collectivités.

Un coût non négligeable.

Des institutions qui pour deux d’entre elles sont placées sous la coupe de Médéfieux, lesquels affichent avec une belle ostentation les signes révélateurs de leur exceptionnelle réussite.

Loulou pour le ballon rond.

Loulou dont tant d’archaïques guimbardes polluent les rues de la cité.

L’écrivain accessoire pour le ballon ovale.

Un écrivain accessoire qui a tout de même obtenu de Phiphi que le stade qui fut érigé grâce à des financements publics ne portât plus le nom d’Yves du Manoir mais celui du capitaliste flamboyant.

Deux poids, deux mesures ?

Phiphi fit vœu de transparence.

Pourquoi cette transparence ne s’appliquerait-elle pas aux clubs sportifs de haut niveau ?

Pourquoi l’absence de critiques sur les gestions autocratiques des deux « présidents » les plus fortunés ?

Citoyens et contribuables aimeraient peut-être savoir si ces deux larrons sont d’aussi généreux mécènes qu’ils le prétendent ?

 

 

 

Le Ch’tio Bourquin, cumulardiste non repentant, me convie dans le mensuel dédié à sa seule personne à signer la pétition qui exige le maintien du Languedoc-Roussillon en tant qu’entité régionale indépendante.

« Point de mariage forcé avec Midi-Pyrénées ! », éructe celui que le Grand Georges confina si longtemps dans les fonctions annexes de passe-plats.

Je ne signerai évidemment pas cette pétition.

En premier lieu, parce que je choisis mes relations.

En second lieu, parce que la campagne initiée par le Ch’tio Bourquin n’a d’autre objectif que de tenter de préserver la sinécure qui lui fut confiée au lendemain du décès de celui qu’il avait si servilement servi.

En troisième lieu, et puisqu’il ne m’est pas inutile de m’en revenir sur le terrain de la politique, parce que la réforme régionale résulte d’abord et avant tout de sordides calculs technocratiques élaborés par le Monarque et les énarchiants qui l’assistent.

Point de concertation citoyenne !

Surtout pas !

Le citoyen vote pour des affabulateurs, des bonimenteurs, puis il est censé se taire.

Or, et j’en suis désolé pour le Monarque et ses énarchiants, je ressentais un furieuse envie d’exprimer mon opinion.

Privé de parole, je confettise la pétition de Ch’tio Bourquin.

 

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