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Comédies
30 décembre 2011

COMEDIE (66)

Naquit le 9 juillet 2011 une association destinée à entretenir le souvenir de l'Immense Disparu.
Une association qui compte dans ses rangs quelques fidèles du  frêchisme.
Ceux-là et celles-là qui n'ont pas compris que la page s'était définitivement refermée un dimanche d'octobre 2010 et que l'histoire du Montpellier en devenir s'écrira avec une autre vision politique et d'autres méthodes que celles dont fit usage avec délectation l'ancien maoïste.
A partir d'un héritage plus complexe et plus contradictoire que ce tableau que dressèrent dans l'urgence laudateurs et redevables.
Dont la question de l'appartenance à la gauche, ce qui suppose que soit accompli l'effort d'une réflexion sur ce que sont les éléments constitutifs d'une politique de gauche.
Question sur laquelle le parti socialiste local ne pourra pas faire l'impasse dans la perspective des prochaines élections municipales.
Mais pour en revenir à la dite association, il n'est pas inintéressant de noter que deux personnages de droite y occupent des places éminentes:
- Loulou, le Roi des Immondices, qui n'a jamais dissimulé ses penchants pour la famille UMP;
- Gégé, le Gabelmondo du cinéma français, qui dans une récente interview publiée dans le JDD accorde une sorte de blanc-seing au Monarque actuel,  lequel n'a d'autre désir que de se succéder à lui-même.
Normal: le fric appelle le fric.
Le fric est par essence de droite.
Loulou et Gégé dont les coffre-forts sont copieusement remplis se rangent du côté de ceux qui prônent le culte du Veau d'Or.
Leur pesante présence au sein de l'association fournit toutefois une utile indication: les héritiers militent pour la confusion des genres.
 
 
L'indignation est à ce point à la mode qu'elle m'insupporte.
Je veux dire l'indignation vertueuse, l'indignation morale.
Ah, la canaille capitaliste!
On clame son indignation sans même comprendre que l'on nourrit l'illusion qu'il suffirait de...
De quoi, au fait?
De demander à la canaille capitaliste de se faire un peu moins voyante, un peu plus raisonnable?
De concéder quelques aumônes aux salariés?
De rendre moins visible le saccage des richesses naturelles?
D'user avec un plus de modération des "ressources humaines"?
Cette indignation-là s'inscrit dans le discours idéologique dominant: voilà près de deux de siècles que les chantres du Grand Désordre Capitaliste sont sommés de s'amender et d'adopter une posture morale.
Ce qui fait beaucoup rire les Médéfieux et leurs Obligés.
Ce dont ils n'ont cure.
Ces gens-là ne se soumettront que contraints par des rapports de force, lesquels résultent de luttes convergentes.
Pour que convergent les luttes, il est certes nécessaire de s'indigner mais, et surtout, de se révolter afin d'imposer une autre politique que celle de la soumission et de la résignation.
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