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Comédies
4 octobre 2011

COMEDIE (39)

Les distances se sont raccourcies entre Brive-la-Gaillarde et Montpellier.
Grâce, entre autres, aux bons offices de ce sénateur qui va son train et qui a mis son si maigre talent et son opportunisme avéré aux services de l'Amaigri.
Lequel ne picore plus que des miettes d'Edam afin d'entretenir une silhouette compatible avec d'éventuelles fonctions monarchiantes.
Du moins le pense-t-il.
Ou du moins s'en est-il convaincu en ouïssant les conseils rétribuables formulés par un Communiquant.
Vue des contreforts du Caroux, la mise en scène n'est même pas drôle.
Mais elle parvient à provoquer des applaudissements enthousiastes non seulement parmi les supporters de l'Amaigri mais aussi chez certains Médéfieux et Banquouilleurs pressés de trouver un recours à l'actuel Monarque dont la date de péremption est imminente.
Car enfin, prétendre que l'Amaigri incarne les vraies valeurs de la gauche, c'est se foutre de la gueule du citoyen ordinaire.
Qui l'a mauvaise, le citoyen ordinaire!
Les fricotations de l'Amaigri avec la Grande Canaille et son flirt indécent avec Bernie ne relèvent ni du détail ni de l'accident, mais bien d'une stratégie délibérée visant à séduire un électorat plutôt tourné vers la droite.
Certes, cela ne concerne pas celui qui ne votera pas pour l'élection du prochain Monarque.
Mais comme cette stratégie induit déjà ce que sera la comportement de l'Amaigri (dans l'hypothèse où il s'installerait sur le Trône) lors des élections législatives qui suivront les présidentielles, il me semble qu'il vaut mieux prévenir que guérir.
Je suggère donc à ce qu'il me reste d'amis socialistes d'anticiper et de couper la tête de cet Enarchiant qui bien que crapaud à peine dététardisé se voudrait déjà plus gros que le boeuf.
 
Des contreforts du Caroux, j'ai également remarqué que le droite avait très mal au Sénat.
 
 
Toujours des mêmes contreforts, la panse pleine de cèpes cuits dans un bain de beurre breton et agrémentés d'ail et de persil, j'ai aussi remarqué que les Grands Electeurs Septimaniaques si chers au coeur de l'Immense Disparu avaient propulsé au Palais du Luxembourg deux cumulards supplémentaires.
Le p'tit Bourquin (min p'tit pouchin, min gros rogin...).
Et un rural des moyennes montagnes dont je n'ai même pas pris le soin de noter le nom et les fonctions.
Qui s'ajoutent, ces deux-là, à ce si noble Bedeau adoubé par l'Amaigri.
La cumulardisation est bel et bien la maladie infantile du socialisme franchouillard.
Fut-il un socialisme à la marge.
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