Préjugés

S'agit-il vraiment de préjugés?

De source bien informée, j'apprends que les conseillers municipaux ont ouï, le lundi 15 décembre, l'Edile évoquer la question de l'aire de stationnement destinée à ce que le langage officiel appelle "les gens du voyage".

Palavas, commune de plus de 5000 habitants, se devrait de respecter les lois de la république. Soit donc proposer un tel emplacement.

Mais cette compétence a été transférée à la communauté de communes de l'Etang de l'Or.

Sauf que l'Edile vient de proposer de faire participer la commune de Palavas au financement des 30 emplacements que s'est engagée à créer la commune de Villeneuve-les-Maguelone!

L'approche de cette question a généré, chez les élus UMP et accessoires, quelques propos qui tendent à prouver que les dits préjugés ont la vie dure.

Aussi, et puisque je fus le témoin et de l'installation et du départ des "gens du voyage" au mois de juillet dernier, je tiens à rappeler certains faits avérés:

1. notre Edile a tout mis en oeuvre pour les empêcher de séjourner à Palavas;
2. il fut fait état, le soir de leur arrivée, de données mensongères, puisque j'ai même entendu certaines personnalités affirmer que Palavas était une ville de moins de 5000 habitants (donnée démographique qui l'aurait soustraite aux obligations légales);
3. les "gens du voyage" se sont fait un honneur de respecter l'espace qui leur fut concédé sur intervention pressante du préfet;
4. un sens très particulier de l'hospitalité conduisit à "resserrer" la voie d'accès au terrain, un "resserrement" qui interdisait l'accès éventuel de véhicules de secours, problème qui, là encore, fut résolu sur intervention du Préfet;
5. contrairement à certaines allégations, le terrain d'accueil "provisoire" fut nettoyé de fond en comble par ses occupants.

J'ajoute que lors du passage d'un second groupe, et selon le témoignage du journaliste I grec Pêt, témoignage alors publié dans le Libre Midi, notre Edile osa à l'égard des "gens du voyage" une formule qui eût mérité un sort analogue à celui que connut un certain Georges Frêche. Tout au moins au niveau d'une indignation généralisée de la Médiatouillerie.

Je greffe ici deux ou trois photos de ce séjour estival.

(Un séjour qui me fut un merveilleux moment de rencontres, de découverte et de fraternité!)

Deux ou trois photos que je destine à celles et ceux qui ont la mémoire courte.