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29 octobre 2008

Sondouillaisons

De retour sur la grève d'ici, je découvre les quelques potins qui ont alimenté la chronique locale.

Ainsi donc, les populations indigènes ont été sondées sur la récurrente question des appartenances agglomératives.

Leur réponse démontre qu'ils manifestent plus d'intelligence politique que la plupart de leurs élus. Ou que, tout au moins, ils savent faire passer l'intérêt général avant les intérêts particuliers qui, eux, ne sont liés qu'à de médiocres et vulgaires calculs politiciens.

Les chroniquouilleurs du Libre Midi, le nez au ras du guidon, persévèrent dans des approches qui confinent le débat aux seules querelles de personnes. "Christian déteste Georges!"  "Qui le lui rend bien!" Ou inversement.

Tout cela relève de l'infantilisme.

Rassurer Georges? Les populations indigènes s'en contrefoutent.

Tout autant que moi.

Et c'est tant mieux.

Les populations indigènes souhaitent que leurs communes se greffent à une entité cohérente, capable de résoudre collectivement l'ensemble des problèmes: urbanisme, emploi, santé, école, environnement, culture......

Les populations indigènes s'insurgent contre des guerres de clochers stériles dont les héros ont depuis longtemps outrepassé les limites que leurs électrices et leurs électeurs leur avaient assigné.

Lorsque Christian Jeanjean évoque "le fort Chabrol" qu'est devenue l'agglomération de Montpellier, il oublie de rappeler le repli identitaire derrière les murailles de sa Redoute.

Sur cette question des appartenances agglomératives, le bons sens, l'intelligence politique voudraient que l'autorité de tutelle assume ses responsabilités et impose des négociations, placées sous son arbitrage. Et qu'elle demande, en dernier recours, aux citoyennes et aux citoyens des espaces concernés, de légitimer, par leur vote, la naissance d'une nouvelle entité.

Ce qui réglerait la question du "déficit de démocratie" auquel Christian Jeanjean fait référence. Lui qui oublie qu'en mars 2000, il n'avait pas été élu sur la base d'un programme qui aurait alors prévu la sortie de la commune de Palavas de l'Agglomération de Montpellier. Lui qui omet de rappeler qu'il décréta le divorce en octobre 2004 sans solliciter l'avis des habitants de la commune.

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