Sécurité

Voilà.

Nous allons, sur décision de l'Edile, être vidéo-surveillés.

Tout "secoué" qu'il fut notre Edile, par l'incendie qui provoqua, l'an dernier, la destruction de neuf bateaux. Mais qui, pire encore, mit "également en danger les quelque 150 camping-cars qui stationnent sur le site".

Je n'invente rien. C'est écrit dans le Libre Midi de ce jeudi 7 août.

L'argument serait recevable si notre Edile ne développait, quelques phrases plus tard, un argument qui démontre que vidéo-surveillance ou pas, tout aurait cramé.

Puisque: "Il n'y a pas de surveillance en temps réel, donc personne derrière les écrans. Les caméras enregistrent et nous ne regardons les images que s'il y a un incident."

Personne n'étant derrière les écrans, l'incendie aurait donc pu se propager, avec toutes les conséquences que laisse imaginer l'Edile. Le brasier fatal aux 150 campings-cars et à leurs occupants. Entre autres.....

J'en conclus que l'Edile n'est donc guère vigilant sur la qualité du service qu'il fait financer sur les deniers publics.

A moins qu'évidemment l'essentiel ne se dissimule dans le non-dit. Mais ceci est une autre histoire.

Car je ne crois guère à l'utilité (et encore moins à l'efficacité) de cette coûteuse machinerie. Nos sauvageons, de souche comme les autres, s'adapteront à la présence des caméras. Comme ils se sont adaptés, voilà deux ans, à l'ouverture d'une gendarmerie à quelques enclabures de l'espace où quelques-uns d'entre eux se livraient à de juteux trafics. Sur ce sujet, la lecture du Libre Midi est parfois fort édifiante (Cf un de mes récents articles)!

Donc d'accord avec les propos de "l'opposant historique", relatés, eux aussi, dans le Libre Midi de ce jour. Un accord nuancé et qui n'atteindra à la plénitude que le jour où cet "opposant historique" exigera de l'Edile qu'il cesse d'abuser, lors des séances du conseil municipal, du tutoiement à son égard et de ces "Jean-Pierre" tout pleins de condescendance.