Antigone

Quelques lectrices et quelques lecteurs de ce blog qui fréquentent le monde de l'écriture et de l'édition m'interrogent sur ces Quais du Livre qui ont fait l'objet de deux messages récents.

Suite à leurs demandes pressantes, je rappelle que la ville de Palavas fut, en mars 2005, le théâtre d'un crime perpétré contre l'intelligence et l'esprit.

Son auteur, Christian Jeanjean, a jusqu'ici bénéficié d'une totale impunité.

Je rappelle les faits.

La représentation de la pièce de Jean Anouilh, "Antigone", mise en scène par Robert Hossein, était programmée depuis plusieurs mois.

Cette programmation fut brutalement annulée sur décision de Christian Jeanjean, démocrate sincère et républicain au-dessus de tous soupçons.

Puisqu'il devenait impératif d'héberger une fois de plus, à Palavas, le meeting régional de Jean-Marie Le Pen.

Car, au moins jusqu'en 2005, Jean-Marie Le Pen était un peu comme chez lui en cette cité où tout n'est que luxe, calme et volupté.

En février/mars 2005, Christian Jeanjean s'est livré à un acte que j'estime inqualifiable.

Il n'est pas inutile que les écrivaines et les écrivains, les éditrices et les éditeurs qui s'installeront à Palavas les 26 et 27 juillet prochains soient informés sur des pratiques qui ont outragé et l'intelligence et l'esprit.