Inondations

Du 16 août au 17 septembre 2004 s'était déroulée une enquête publique sur le Projet de Plan de Prévention des Risques d'Inondation.

Dans un opuscule d'information, Christian Jeanjean précisait alors : "Le but est de mettre à l'abri les hommes puis les biens et d'éviter par un bétonnage sauvage et mal réglementé de faire que le risque soit amplifié entraînant angoisse et panique dans les populations concernées."

Que sont devenues, depuis l'automne 2004, les conclusions de l'enquête publique?

Mystère.

Je n'en trouve trace nulle part.

Pas même dans le fourre-tout distribué à quelques jours des élections municipales dans lequel Christian Jeanjean dressa la liste de tout ce qu'il lui restait à accomplir au terme de vingt années de pouvoir.

Ses travaux d'Hercule.

A peine un sous-chapître qui ne fait pas référence au Plan de Prévention des Risques d'Inondation. Un sous-chapître intitulé: "Travaux contre les Inondations".

Or, si l'on place ces engagements de travaux en parallèle avec l'étude de 2004 et les zonages qui avaient été soumis à la réflexion des habitants de la commune, on semble bien loin du compte.

Le Lez doit-il désormais être considéré comme un fleuve paisible, incapable de nuire à son proche environnement?

N'est-il pas, ce fleuve côtier, tributaire de phénomènes météorologiques générateurs de catastrophes susceptibles "d'entraîner angoisse et panique dans les populations concernées"?

Ne traverse-t-il pas des zones urbanisées qui amplifient les conséquences de ces phénomènes?

Le citoyen lambda doit-il se rassurer en pensant que les catastrophes naturelles, ça n'arrive qu'aux autres?

Sinon, il ne lui reste plus qu'à estimer qu'une coopération avec tous les partenaires du proche environnement est une nécessité vitale. Puisque la Redoute ne sera d'aucune utilité pour interdire le déferlement des eaux.

Autre thème d'interrogation: celui que par deux fois au moins le Libre Midi a développé dans ses colonnes à propos d'un possible tsunami consécutif à un violent séisme dans le Maghreb.

Ou bien le Libre Midi, ses rédacteurs et les scientifiques qui furent interrogés sont des irresponsables ou des illuminés. Et cela doit être proclamé.

Ou bien l'hypothèse est recevable. Ce qui conduit à s'interroger sur les moyens mis en oeuvre, le jour où et à tous les niveaux, afin d'éviter que se propagent "angoisse et panique dans les populations concernées".