Libre Midi

Le journal des quotidiennetés locales a rendu compte de l'élection du maire et des adjoints.

Justifiant, une fois encore, que l'information est traitée, à l'échelle d'une commune comme Palavas, sur un mode institutionnel.

Qui n'est pas celui du journalisme.

Qui n'est pas celui des journalistes.

Qui est celui de la complaisance.

L'article relate ce que l'auteur qualifie "d'incident": les trois voix de la liste Jeanjean qui ont refusé de ratifier l'élection des adjoints.

Mais cet auteur ne s'interroge pas.

Cet auteur n'interroge pas.

Il enregistre.

Puis il reproduit les seuls propos du Maire Rentrant.

"Il était entendu que pour ce mandat, un apport de sang neuf et le rajeunissement s'imposaient."

La version de "l'exclue"?

Car tout de même, il y eut un "incident", non?

Relaté ici-même, dans ce blog.

Un "incident" dont je fus le témpoin accessoire.

Voilà donc un "professionnel", déontologiquement irréprochable, qui n'a même pas eu l'idée de confronter thèse et antithèse.

La seule parole du Maire Rentrant lui suffit.

Imaginons un cas de figure identique à Montpellier, à Nîmes, à Sète.....

La majorité déjà lézardée le jour même de l'intronisation du Maire.....

Les valeureux journalistes du Libre Midi des rédactions locales se contenteraient-ils de retranscrire les seuls propos de l'Edile?

J'en doute!

Ils interrogeraient.

Pourquoi, par exemple, la dame Millery fut-elle frappée de stupeur lorsqu'elle découvrit que son nom ne figurait pas sur la liste des heureux élus?

Pourquoi l'esclandre plus que l'incident?

Ne serait-il pas intéressant de fouiller du côté des méthodes autocratiques dont fait couramment usage le Maire Rentrant?

Un vrai journaliste enquêterait.

Un vrai journal enquêterait.

Sur cette question-là comme sur tant d'autres.

Reste le reste!

Le rajeunissement!!!!!!

Ca fait sourire, non?

Vingt ans de pouvoir!

Ne s'agirait-il plutôt pas d'un ravalement de façade?