Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comédies
17 mars 2008

Réveillement

Oui.

Il y a des matins où, comme le dit si bien Claude, qui fut l'ami de Lionel, on a le coeur "Allègre".

Je jubile.

En raison du nombre de claques qui laissent, ce matin encore, un peu de rose aux joues de Nicolas et de ses séides.

Dont Jacques Domergue.

Le Ratatinable ratatiné.

Qui n'a plus désormais d'autre recours, s'il veut survivre politiquement, que de demander l'asile politique, à Palavas, auprès de son "ami" Christian Jeanjean.

Survie au rabais, mais survie tout de même pour quelqu'un qui siège au Palais Bourbon.

Et qui, moins d'un an après son élection, se trouve réduit à la portion congrue en la bonne ville de Montpellier où il prétendait accomplir des miracles.

Ceci écrit.

Très vite.

Désentravé de mes illusions.

Puisque je n'attends pas de miracles.

J'en attends d'autant moins, que dès ce matin, dans le Libre Midi, j'ai découvert que la crétinerie politique affectait jusqu'au Prézidou Vézinhet.

Lequel du haut de son perchoir, au Conseil Généreux, démontre que la guibalite est une maladie contagieuse.

Que je diagnostique à partir d'un détail infime mais révélateur.

Règlant des comptes avec l'Impérator, le Prézidou déclare: "Lors des dernières législatives, il (L'Imperator) avait salopé les campagnes de Moure et Guibal avec une réunion à Palavas."

Un racourci qui tient de l'incurie, de l'incompétence, de l'imbécillité politiques.

Car ce qui a tué Guibal, sorte de candidat fantôme qui, au mieux, avait ignoré les palavasiennes et les palavasiens, c'est Guibal lui-même.

Totalement absent de la cité balnéaire dont il eût l'outrecuidance d'affirmer qu'elle était une "commune de droite" dans la succincte et si médiocre analyse qu'il produisit au lendemain de sa défaite.

Alors que son bilan était globalement négatif.

Sans la moindre esquisse de dialogue tout au long de sa campagne.

Donc quelque chose d'assimilable au mépris.

Du moins, ce que j'ai ressenti comme tel.

Guibal, que j'avais mis en garde dans un courrier auquel il me répondit en me transmettant sa photo dédicacée.

Guibal qui avait ignoré ou oublié que les consciences se gagnent par l'action politique.

Guibal qui a peut-être imaginé qu'il suffisait de paraître pour être.

Guibal qui a amplement mérité sa défaite.

Je réside depuis huit ans à Palavas.

Je témoigne sur le silence des gauches, de toutes les gauches.

En tout premier lieu du parti socialiste.

Il a fallu attendre l'arrivée de Jean-Louis Jacquet pour qu'enfin une parole se fasse entendre dans cette commune dont ce blog met l'accent sur tant et tant de ses insuffisances.

Trop tard.

Beaucoup trop tard.

L'arrivée de Jean-Louis Jacquet.

Mais dont la campagne témoigne qu'il est possible d'inverser le cours des choses, que Palavas n'est pas, une fois pour toutes, "une commune de droite" (pas plus que Montpellier n'est, une fois pour toutes, une commune de gauche!).

Les gauches ont égaré ce qui a fait si longtemps leur originalité et leur spécificité: la capacité à vivre en symbiose avec les "gens".

C'est ce que devrait comprendre ce vieux coquin de cumulard, ce cher Prézidou Vézinhet.

Publicité
Publicité
Commentaires
Comédies
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité