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10 mars 2008

Interrogations

J'avais dans ce blog, trois semaines avant le scrutin, exprimé mes doutes.

Non que je veuille, aujourd'hui, au lendemain d'une défaite au goût amer, démontrer que mon analyse d'alors recelait "la vérité".

Huit années de résidence assidue dans une commune confrontent le témoin attentif aux réalités.

Dont celles qui relèvent du politique.

J'aurais bien évidemment aimé que la liste de Jean-Louis Jacquet l'emporte.

Je savais que cette liste, dans le contexte spécifique de Palavas, n'avait aucune chance de l'emporter.

Jean-Louis Jacquet était embarqué dans une sorte de mission impossible.

En raison du népotisme, qu'il faut analyser et comprendre si l'on veut mettre en oeuvre une autre approche de l'action politique dans une ville soumise à celui qui détient tous les leviers.

En raison d'une campagne rendue difficile par les longs et troublants silences des oppositions au cours des sept années du précédent mandat, en particulier au moment crucial du départ de l'Agglo de Montpellier, un départ décrété par Christian Jeanjean sans la moindre concertation "démocratique". L'absence d'un véritable enracinement de ces oppositions a pesé lourdement sur l'issue de ce scrutin.

Reste toutefois que l'ampleur du score obtenu par Christian Jeanjean me surprend.

(Je ne dois pas être le seul puisque, dimanche soir sur FR3, un journaliste s'est permis d'évoquer devant le président de l'UMP héraultais un "score à la soviétique".)

Ce score me surprend.

Tant il m'a paru qu'un mécontentement d'une ampleur certaine s'enracinait à Palavas contre la politique conduite par le tandem Jeanjean/Edouard.

Un mécontentement dont la traduction politique n'est pas évidente.

Mais tout de même.

Les citoyennes et les citoyens enfermés dans le bureau de vote, ce dimanche 9 mars, ont sans doute noté, comme moi entre 17h30 et 18h30, un climat qui, dans un premier temps, n'avait rien d'euphorique.

Feuilletant ce matin le Libre Midi, je constate que dans mon proche environnement, Palavas est la seule commune où le vainqueur réalise un "score à la soviétique".

Alors, oui, le népotisme mais aussi une opposition trop longtemps peu présente et peu lisible.

Mais je ne puis m'empêcher de m'interroger sur l'absolue sincérité du vote électronique qui a été imposé par Christian Jeanjean, là encore sans la moindre concertation.

Puisque Palavas est la seule commune de mon proche environnement où cette technique est utilisée.

Alors que, je l'écrivais dès dimanche soir, la campagne de Jean-Louis Jacquet fut d'une excellente facture.

Je m'en vais gratouiller le vernis.

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