Démo quoi?

Ca fulmine!

De ne pouvoir introduire quelques vermineux propos sur ce blog.

Qui démontre quoi, le blog en question?

Que Palavas ne ressemble pas à l'Eden dont Christian Jeanjean dresse un idyllique tableau dans ses publications.

Celles qui relèvent de "l'information municipale".

Celle qui vient d'être diffusée dans les boîtes aux lettres, "outil de campagne", dont il serait intéressant de connaître les coûts de conception et de fabrication ainsi que celui de la distribution.

(Ne se murmure-t-il pas que des salariés précarisés par la mairie et ses satellites sont rétribués, en heures "noisettes de beurre sur épinards surgelés", pour assumer cette tâche fastidieuse?)

Qu'en est-il de la libre expression, de l'expression démocratique à Palavas?

La question serait-elle à ce point superflue?

Un exemple.

En 2001, Christian Jeanjean se fait réélire sur la base d'un programme dont la réalisation est, pour une partie non négligeable, liée aux rapports harmonieux que la commune de Palavas entretient avec l'Agglomération.

En 2004, Christian Jeanjean clame son désamour. Sous des prétextes futiles. Pour s'en convaincre, il suffit de relire l'interview qu'il accorda à l'Avatar Colombanien. A un moment où s'ouvre alors un combat politique dont les enjeux sont importants. Et que Christian Jeanjean se sent naître, au sein de l'UMP, de nouvelles ambitions. Alors qu'il opère un revirement politique, contradictoire avec le programme sur la base duquel il a retrouvé ses fonctions de maire en 2001, le député UMP passe en force.

Je me répéte.

Devant un conseil municipal qui ne sera informé de la rupture qu'au tout dernier moment. Ce qui relève du fait du Prince.

Devant l'opinion publique palavasienne, ignorée, méprisée.

Christian Jeanjean refuse tout débat public.

Christian Jeanjean refuse de consulter les palavasiennes et les palavasiens que dans son opuscule de propagande il qualifie de "Chers amis".

Voilà où s'arrête le dévouement de Christian Jeanjean.

Pire.

Alors qu'il sollicite, en 2008, un nouveau mandat, dans ce bilan en trompe l'oeil qui semble constituer son vade-mecum, le président de l'UMP héraultais ne dit mot sur la rupture et ses conséquences.

Il exclame à sa façon le raccordement des eaux usées de Palavas à Maera!

Mais il tait le pourquoi de ce raccordement.

Qui n'est pas sa victoire.

Qui marque le coup d'arrêt à sa prétendue toute puissance.

Qui signifie l'ouverture d'une ère nouvelle.

Christian Jeanjean a fait de Palavas le contre-exemple de la démocratie participative.

Comme il fait de ce qu'il prétend être "sa commune" le contre-exemple en matière de modernité.

Il ne lui reste plus que les traditions.

Ce qui devrait satisfaire ses amis du Front National.