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22 février 2008

Brouettes

Il serait grand temps de suggérer à Monsieur le Préfet de l'Hérault  de décerner le titre de "Grand Conducteur des Brouettes de la République" à Christian Jeanjean!

Car il fait pitié, notre Calamiteux Pouêtepouête!

L'homme de l'isolement récessif!

Le démocrate sincère qui s'est contrefoutu de l'opinion de ses concitoyens!

Le Ploutocrate dont il est légitime de s'interroger sur la véritable vocation.

Servir le "Peuple" palavasien ou répondre aux intérêts des Affairistes de la bétonnouillaison?

Lui qui imposa l'isolement, le repli, l'enfermement, le voilà qui s'en revient en Tram, confortablement assis sur les genoux de Tonton Georges qui lui enseigna, voilà fort longtemps, quelques uns de ces rudiments que Christian Jeanjean s'est empressé d'oublier.

"Mauvais élève! ", s'exclama l'Imperator un jour qu'il meetingait à Palavas.

"Cancre", ajouterais-je après la lecture du récit des exploits accomplis par Christian Jeanjean au Palais Bourbon.

Le propulsé de la vague bleue. En 2002. Un Malgré Lui.

"Ringard!"

Encore qu'il ne soit pas très élégant de tirer sur une ambulance.

Mais combien il est énervant d'inviter des amis étrangers et de les voir s'esclaffer devant une statue de Neptune que le Dieu de la mer conchierait s'il prenait le temps d'effectuer un détour jusqu'au rivage de Palavas.

Donc Christian Jeanjean revient en tram, après avoir sucé les boyaux sur des pistes cyclables que jamais il n'empruntera.

Car il sait qu'en dépit de l'axiome, le ridicule peut encore tuer.

La mort symbolique de la vieille chose politique qui a outrepassé ses limites.

Christian Jeanjean est dépositaire d'une tradition de l'action politique dont il est urgent de se défaire. Celle qui allie le cynisme à ces formes insidieuses de violence perpétrée contre celles et ceux qui sont en état de dépendance.

La question, pour cette survivance archaïque, n'est plus dans la vision ni même dans le projet, mais dans la seule préservation de la sinécure.

Et pour y parvenir, tous les moyens sont bons.

Les plus vils, comme cette exaspération à démontrer que l'on entreprend, à moins de trois semaines du scrutin. Alors que l'on a disposé de sept longues années pour en administrer la preuve.

Les plus sordides, comme l'achat des consciences, les médiocres miettes de beurre ranci déposées sur les épinards hors d'âge.

Vingt ans, ça suffit!

Palavas mérite mieux que l'enlisement dans l'immobilisme (qui n'avance pas recule) et l'affairisme des bétonnouilleurs.

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