Urbanisme

Je reprendrai très vite mes petites promenades illustrées.

Juste une petite pause pour faire le point sur les questions de l'urbanisation de Palavas.

Il faudra bien que Christian Jeanjean explique un jour ou l'autre quelle est sa vision du développement de la commune, sur quels pôles il appuie ce développement, avec quels partenariats.

Car ce que révèlent mes promenades (qui ne se borneront pas au seul espace allant, par le bord de mer, des Roquilles à l'hôtel de ville), c'est justement une totale absence de vision.

Du bricolage!

On aligne des cubes et des parallélépipèdes en bêton.

Et au bout du compte, on prétend que l'on a bâti une ville.

Un peu court, non?

Une ville, ce sont des hommes, des femmes, des enfants, avec leurs besoins spécifiques.

Ce sont donc des habitations et les équipements qui permettent de répondre à leurs besoins.

Ce blog a déjà braqué les projecteurs sur de nombreuses insuffisances.

Insuffisances qui deviennent criantes lorsque l'on met en rapport le nombre d'habitants permanents et celui de la fréquentation touristique.

Un exemple.

Une pataugeoire pompeusement dénommée piscine répondra peut-être aux besoins spécifiques des palavasiens. Mais qu'adviendra-t-il, au plein coeur de l'été, lorsque quelques dizaines ou quelques centaines de touristes déserteront la plage balayée par un mistral agressif et préféreront aux 15 ou 16° de l'eau de mer les 28 ou 30° de l'eau de notre prétendue piscine? Christian Jeanjean instaurera-t-il alors des tickets de rationnement?

Christian Jeanjean pédale le nez dans le guidon.

Depuis quelques semaines, il est devenu un suceur de boyaux.

Mais comme il a le souffle court, il peine à suivre le rythme imposé par son adversaire.

Il suggère donc du bricolage.

Encore et toujours du bricolage.

Qui trahit une médiocre approche du bien public.

Palavas a besoin d'un vrai plan d'urbanisme et non de ravaudages épisodiques du Plan d'Occupation des Sols.

Palavas a un urgent besoin de vivre en symbiose avec son proche environnement dont le pôle majeur est, que cela plaise ou non à Christian Jeanjean, la ville de Montpellier. Même si son ami Domergue est désormais condamné à attendre 2038 ou 2048 pour devenir maire de la capitale languedocienne.

Il serait atterrant d'en rester à de médiocres et égoïstes calculs politiciens pour tenter de différer ce qui est une nécessité impérative: le retour de Palavas dans l'Agglomération de Montpellier.

La réflexion sur son développement urbain prendra tout sons sens dès ce retour.

Les électrices et les électeurs qui, à Palavas, sont peu ou prou d'accord avec cette approche n'ont pas d'autre solution que de renvoyer le Calamiteux Pouêtepouête à ses rimailleries ordinaires. Et qu'ils n'aient aucun scrupule: mis d'office à la retraite, Christian Jeanjean ne vivra pas "la galère".