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13 février 2008

Transports

HPIM1029

Voilà donc un engin peu fait pour les transports urbains.

Un engin qui rend les services qu'il pneut (Michelin?).

A l'intérieur duquel le Prézidou Vézinhet ne posa jamais son fessier.

En dépit de mes requêtes.

Pas plus que le Pouêtepouête Calamiteux qui, lui, peugeotte par tous les temps dans les rues de Palavas.

Mais fi des griefs.

Les faits, rien que les faits.

Il fut un temps où les bus de la TAM assuraient un service régulier entre Palavas et Monpellier (et l'inverse, ce qui n'est pas négligeable!).

Puis, pour des raisons non avouables, le Pouêtepouête Calamiteux prononça la séparation de corps et de bien(s).

"Chacun chez soi!", s'exclama-t-il devant le Peuple médusable (ce qui, somme toute, est normal, puisque Palavas est une station balnéaire).

Fort bien.

Chacun se retrouva chez soi.

Et en tout premier lieu, les Palavasiens.

Eux, surtout.

Certains s'étaient laissés abuser, avaient cru en la fable sécuritaire que distillaient les tenants de l'époux de Madame Carla Bruni.

(Des mots puants, des mots gluants, des mots frontistes, des mots odieux....)

Chacun chez soi.

Certes.

Mais fallait tout de même pas oublier les "sans totomobiles", les collégiens, les lycéens, et même ces étudiants invités à découvrir, le temps de la contre-saison, les si rares plaisirs de la station balnéaire.

Palavas hors de l'Agglo?

Palavas n'était plus en droit de revendiquer les services rendus par l'Agglo?

Logique, non.

Le Pouêtepouête Calamiteux, du jour au lendemain, se retrouva au pied du mur.

A sa façon à lui, dans un premier temps, il improvisa.

Il négocia.

Un service au rabais.

Rendu dans de calamiteuses conditions.

Hors de toutes normes de sécurité.

Puis le Conseil Généreux fut convié au Bal.

Avec, au terme d'un paso doble (nous vivions alors le temps d'une feria), la solution "Hérault Transport".

Du ravaudage.

Utile, mais du ravaudage tout de même.

Le passage du transport urbain au transport ruralissime.

Mais puisque le Pouêtepouête Calamiteux persévérait en ses incohérences, les usagers n'eurent d'autre solution que de se soumettre.

(Puisque l'usager ne peut se démettre, sous peine de se faire virer de son emploi ou d'être mis au ban de son établissement scolaire.)

Quoique prétendent, aujourd'hui encore, deux ou trois épiciers jeanjeanteux, le commerce local eût lui aussi souffrir de la rupture des liaisons avec la capitale régionale.

Il continue à en souffrir.

Pour une raison évidente: Montpellier et Palavas appartiennent à une même entité. Depuis fort longtemps.

Priver la seconde, sous le mensonger prétexte d'incompatibilités personnelles, d'une partie de l'apport de la première relève de l'imbécillité politique.

Celle qui disqualifie Christian Jeanjean. Qui ne gère pas Palavas dans le sens de l'intérêt collectif, du Bien Public, mais en faveur d'un Clan, à travers des pratiques clientélistes sur lesquelles je ne manquerai pas de revenir.

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