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23 novembre 2020

(re)J+23

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Manchedi sans hostie.

Je blanquette, selon la recette qui me fut enseignée par Juliette, ma mère-grand.

De l’épaule et du tendron de veau.

Des poireaux, des carottes, deux branches de céleri, des navets (de Pardailhan).

Un oignon doux des Cévennes et ses clous de girofle pour le côté christique.

Quelques autres épices.

Une béchamel : beurre, farine, bouillon, puis un jaune d’œuf lorsque la sauce a pris sa bonne et belle consistance et quelques gouttes de jus de citron.

Et pour accompagner le tout, un faugères rouge, issu de la cave de Françoise.

Un manchedi très ordinaire.

Sa blanquette.

Sans Blanquer qui n’offrirait que de fades tranches de tendron et une épaule à ce point dénaturée qu’elle en serait inconsommable.

De toute évidence, Blanquer n’est pas un veau.

Nul ne le vit bouzer, devant les parlementaires, sur les bancs du gouvernement.

Ni brouter du pissenlit.

Même si le tendron suscita chez lui un évident intérêt : un ministre de l’éducation nationale qui vous mitonne sournoisement la privatisation de l’institution est tenté d’associer à ses funestes projets lycéennes et lycéens ressentant la nécessité de vendre leur âme au diable.

Blanquer, ça vous sent le sous-Pasqua.

Les parfums de Ricard en moins.

Ce bonhomme me fout la trouille tant il semble porter sur lui les stigmates des magouilleries auxquelles la vieille droite m’habitua en des temps immémoriaux.

Avec quelque chose de plus sournois en prime.

Le genre d’individu auquel je refuserais de confier le devenir de mes enfants si j’étais encore en âge d’accompagner des marmots sur les bancs de l’école de la République.

Des marmots que j’initierais vite fait bien fait à l’accomplissement des gestes Alain (Barrière).

Un pilier de la clique macroneuse, ce Blanquer.

Qui se rêva, paraît-il, Grand Chef des Argousins : c’est peu dire la vision que ce sinistre personnage porte sur des fonctions qu’il exerce depuis l’accès de Foutriquet 1° au Trône.

Le prototype même du personnage incarnant les dérives malodorantes de la Raie Publique !

Celle dans les travées de laquelle tout le monde il est beau tout le monde il est gentil.

 

Une brève interrogation manchedicale.

Fabienne Saintes Fesses m’alerta voici quelques jours sur les mouvements sociaux qui agitent actuellement la Pologne.

De conséquentes manifestations de femmes, lesquelles protestent contre la nouvelle législation sur l’avortement concoctée pour un gouvernement quasiment fascistoïde.

Je ne reproche évidemment rien à ces femmes qui font entendre dans les rues des villes polonaises leur volonté de disposer librement de leur corps.

Je me pose simplement une question sur le recours aux méthodes les plus efficaces destinées à assurer une paupérisation rapide de l’Eglise des Vaticancaneurs.
J’avais découvert, voici quelques années, que dans les villages de la montagne d’une île de la Méditerranée, les lieux du culte catholique se vidaient de leurs pratiquantes.

Une cause majeure à cette désaffection : la crise des vocations qui prive l’Île d’Officiants indigènes ce qui contraint les Empourprés à importer de Pologne des prêtres conformes aux normes vaticancaneuses.

Mais ces prélats – que le Grand Jacques appelait des larbins du ciel – ignorent tout des us et coutumes insulaires.

Après avoir confondu vodka et vin de messe, ils se lancent dans des prêches insensés, dont la durée excède bien souvent les soixante minutes, et dans lesquels il est certes question de Jésus et de sa maman, mais aussi de Bonaparte et de Napoléon.

Les pratiquantes, fort âgées pour la plupart, désertent l’une après l’autre les églises qui furent pourtant leur refuge de prédilection depuis le jour de leur baptême.
Et qu’est-il de pire pour les Empourprés que des églises vides ?

La déchristianisation ?

Le ravalement au rang de secte ?

D’où mon questionnement : ne serait-il pas raisonnable, du côté de Varsovie et de Cracovie, au pays de Lech Walesa et de Popaul II, de continuer à « faire » beaucoup de petits mâles destinés à devenir les curés qui essaimeront, afin de pallier les vides, dans les paroisses de ces pays où la foi se désagrège à grande vitesse ?

Est-il légitime de poser publiquement une telle question ?

 

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