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14 octobre 2011

Petitesse

N'étant pas un Montebourgeois, rien ne m'est interdit.
Non que je me fasse des illusions sur la capacité des dirigeants socialistes à modifier le cours des évènements. En règle générale, lorsque survient la tempête, ils préfèrent regarder derrière eux plutôt que devant eux.
Mais tout de même....
S'il en est un qui s'est révélé dans la version "après moi le déluge", c'est bien l'Amaigri.
Ce Compromissant qui point ne s'opposa à Bernie et qui même facilita la tâche de la Dame aux Pièces Jaunes pour que celle-ci puisse retrouver "son" siège au Conseil Général de la Corrèze!
Qui déroula même le tapis bleu ciel devant les aristocratiques petons de la Châtelaine.
Lui, le Favori de Celui qu'un sordide arrangement a immunisé contre les foudres (si tardives!) de la justice!
Petits arrangements entre amis?
Lui dont le "soutien", le nouveau président de "gauche" du Sénat, fricote déjà avec la pire des droites, celle qui est la négation de la République.
Lui dont son ami Pascal Terrasse, Sa Suffisance Ardéchoise, son conseiller "es-retraites, a d'ores et déjà proclamé qu'il était exclu de remettre en cause l'âge légal du départ à la retaite et qu'il serait même bon qu'il soit porté à 65ans.
A lire et à relire l'Amaigri, à l'écouter dans ses médiocres élans élocutoires, j'ai remarqué que le mot capitalisme lui écorchait tout autant la plume que la gueule.
Alors, oui, c'est vrai qu'évoquer le capitalisme, c'est s'exposer d'emblée à un procès en hérésie gauchisante.
Tant il est vrai que pour les énarchiants dirigeants socialistes, le capitalisme est installé pour l'éternité des temps.
Et que les lois du marché, pour impitoyables qu'elles soient, s'imposent désormais à l'ensemble des sociétés humaines.
Une analyse droitière qui conduit l'Amaigri à prétendre faire payer au Peuple plus Souverain que lui ne le sera jamais la facture consécutive aux multiples turpitudes perpétrées par les Médéfieux et les Banquouilleurs.
Mais foutre dieu, qui a donc a dilapidé les richesses collectives, sinon ces médiocres aristocrates qui s'arrogent tant et tant de privilèges que les ci-devant de l'Ancien Régime doivent en frémir d'indignation au fond de leurs tombeaux?
Qui donc s'est enrichi sur le dos du Peuple?
Qui donc a détruit le tissu industriel?
Qui donc a réduit l'agriculture à une banale activité d'accompagnement de l'industrie agro-alimentaire et de la finance?
Qui donc a perverti à ce point la démocratie pour qu'un jour un premier ministre socialiste, voilà une dizaine d'années, ait le culot d'affirmer devant des ouvrières: "Il ne faut pas tout attendre de l'Etat."
Alors même que l'Etat, c'est Lui.
Puisqu'il n'est pas d'Etat sans Peuple, et que ce Peuple est Souverain.
Sauf que la médiocre aristocratie des affairistes a obtenu des gestionnaires de l'Etat, le droit d'exclure du champ de la démocratie l'entreprise et la banque.
Là où règne cette caste de profiteurs.
Qu'aucun pouvoir ne contrôle plus.
Alors oui, j'accepte de porter l'infâmante étiquette.
Je suis un gauchisant.
Indigné.
Indigné et révolté.
Incapable d'accorder la moindre once de confiance à un personnage dont j'affirme qu'il porte en lui la pitoyable lâcheté de ceux qui redoutent par dessus tout l'affrontement avec les Médéfieux et les Banquouilleurs.
Ce candidat-là est le mieux à même de ne conduire à aucun changement.
Il est la passivité.
Il est le renoncement.
Donc la régression annoncée.
Tout juste capable d'ânonner les bilans comptables et de mettre l'accent sur des déficits que le Peuple se verra contraint de payer.
L'Amaigri sera, au cas où, le Zapatero à la française.
L'homme qui courbera l'échine et servira les intérêts des dilapideurs, des affairistes, des spéculateurs.
L'homme qui se résoudra, dans l'éventualité où le Peuple oserait, lui, affronter les vrais fauteurs de troubles, lancer les chiens de garde à ses trousses.
Procès d'intention?
Je ne puis oublier que ce fut un premier ministre socialiste qui prit la responsabilité d'engager la France dans cette injustifiable guerre d'Algérie.
La vraie filiation de l'Amaigri est celle-là.
Ni Blum ni Jaurès ni même Mendès-France.
L'Amaigri n'est rien d'autre qu'une des ces excroissances cancéreuses de l'appareil d'état.
Ni grandeur ni dignité ni générosité.
Rien que la petitesse. 
Et cette capacité à répondre à l'exigence des puissants.
J'ignore si Martine est dotée des qualités inverses.
Mais j'ai la certitude que la gauche prendrait des risques insensés en accordant par défaut sa confiance à l'Amaigri.
Je n'envisage donc rien d'autre que de participer à son élimination du paysage politique.
 
A Voce Rivolta!
 
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