Une Union Populaire

« Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une Union populaire

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Ça vous fait un cœur tout neuf
Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
Ça vous fait marcher sur des nuages
Et ça vous poursuit en un mot
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une Union populaire… »

Voici ce que je chantais ce matin-même sous la douche, après que j’eus si mal écouté l’ancien féal de Tonton s’exprimer dans le micro d’une radio inféodée à un de ces ignobles capitalistes, ces individus sans conscience qui ont réussi l’impensable exploit de transformer le journaliste déontologiquement  irréprochable en un marchand du temple n’ayant à offrir que d’infantiles illusions à ses lecteurs ou à ses auditeurs.

La Farce pseudo démocratique rassemble devant les tréteaux les Veaux dont les bouzeries parsèment de commentaires excrémentiels plaines et vallées d’un pays moribond.

Ca pue le poisson d’avril.