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Comédies
13 décembre 2011

COMEDIE (61)

Une brève publiée dans l'édition de décembre 2012 du mensuel "Alternatives Economiques", et intitulée "BNP Paribas spécule contre la France".
Je la reproduis intégralement.
"Selon le Journal du Dimanche du 13 novembre, BNP Paribas (et Groupama) aurait vendu un milliard de dette française, sur les 14 qu'elle détient, afin de réaliser des plus-values sur des titres en forte demande, cotés plus chers que leur prix d'achat. Avant de racheter de la dette récente émise à un taux d'intérêt plus élevé, et donc plus onéreuse pour le contribuable."
Une preuve supplémentaire que les Banquouilleurs agissent contre l'intérêt collectif.
L'Amaigri aura-t-il la bonne idée de proposer la renationalisation de ces sociétés si peu soucieuses du Bien Commun?
 
 
L'Amaigri s'adapte aux exigences des Maîtres de la Finance.
Plus question de la retraite à soixante ans telle que la propose le Parti Socialiste.
(A l'instar de Lionel, son ancien Mentor, François n'est évidemment plus socialiste depuis qu'il s'est déclaré candidat. Il est autre chose. Il est ailleurs. Dans l'indéfinissable.)
"Vous avez le droit de partir à soixante ans. Vous n'aurez pas le taux plein si vous n'avez pas fait vos quarante et une années de cotisations."
Fort bien.
Sauf que les Médéfieux et les Affairistes n'ont qu'une idée en tête: se défaire des Vieilles Choses qui, selon leur argumentaire, leur coûtent beaucoup trop cher.
Que faire?
Que faire lorsque l'on passe le cap de la soixantaine, que l'on a pas "fait" ses quarante et un ans, mais qu'un patron soucieux de maintenir ou d'hypertrophier ses profits vous flanque à la porte?
Certes, il existe le recours aux Restos du Coeur.
Mais il serait tout de même plus cohérent d'exiger beaucoup plus d'un qui veut devenir roi de la raie publique.
Comme d'imposer aux Médéfieux et des Affairistes des règles contraignantes sur cette douloureuse question du travail des Vieux qui n'ont pas assez de ceci ou de cela pour devenir des retraités normaux.
 
 
J'eusse aimé assister au prodigieux spectacle du Grand Jack morniflant l'indélicat Montebourgeois.
Car de quoi se mêle-t-il le Fanfrelucheur, hein?
Quelques indélicatesses sans doute commises par des élus socialistes au pays de l'Ami Bidasse?
Et alors?
Un représentant du peuple ne vit pas de l'air du temps.
Regardez, chez nous, ce brave Pizzaïophage, contraint d'assumer deux fonctions électorales pour joindre les deux bouts.
Et encore!
Juste de juste les fins de mois.
Donc chacun se débrouille comme il le peut.
Jack est un individu magnanime et fondamentalement bon,  ce genre d'homme seul capable de se réjouir après avoir offert "sa" récente circonscription boulonnaise à une femme avant d'atterrir là où les solfériniens auront décrété que son exceptionnel talent leur sera nécessaire.
Vieille chose fripée, le Jack, mais toujours utile, voire même indispensable.
Reste tout de même qu'un duel entre ce Grand Frivole et le Montebourgeois m'eût ravi.
Un vrai duel, vieille France, et non une de ces empoignades de poissonnières si communes et si fréquentes en la bonne ville de Boulogne.
Du moins si j'en crois la légende.
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