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18 mai 2022

Die bleierne Zeit/Les années de plomb

trotta

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est des films qui, jusqu’à leur dernière image, vous imprègnent et ne vous concèdent aucun répit.

Tel est le cas de celui que j’avais vu en cette année qui fut celle de la première élection de Mitterrand et que j’ai retrouvé hier soir. 

Die bleierne Zeit, sous son titre en langue allemande, et qui dans la nôtre se traduit Les années de plomb.

Un film écrit et réalisé par une femme d’exception, Margarethe von Trotta.

Quarante années ont passé.

L’émotion demeure intacte.

Avec tout ce qu’elle génère d’interrogations chez quelqu’un – moi-même en l’occurrence -  qui naquit au mitan de la Seconde Guerre mondiale et dont l’enfance et l’adolescence eurent en quelque sorte à subir un questionnement quasi permanent sur le nazisme.

Car ce film conte l’histoire de deux sœurs nées durant cette Guerre-là, dans ce pays gavé alors d’illusions hitlériennes et acceptant (ou se résignant) d’aller jusqu’au plus extrême des abominations.

Les séquences au cours desquelles Margarethe von Trotta montre ces deux sœurs dans le contexte de leur vie familiale ont réveillé chez moi le souvenir d’autres familles qui, celles-là, m’avaient accueilli lors de mes séjours « linguistiques », aux alentours des années 1955/1956.

Un temps où la dénazification n’était pas parvenue à son terme. (Y est-elle jamais parvenue ?)

C’est contre cette Allemagne si mal dénazifiée que vont se hérisser les deux sœurs.

L’une – l’ainée - beaucoup plus que l’autre.

Jusqu’à – mais cela le film ne le montre pas – s’inclure dans les combats mortifères contre une société incapable (ou se refusant à) de se délivrer de son passé.

Et donc finir dans une prison qui est un héritage du nazisme.

Je résume mal.

Mais le ressenti est bien réel.

 

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