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30 décembre 2020

(re)J+61

congresdetours2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je tourne en rond.

Dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

De l’Avent à l’Après.

Aussi bien que de l’après à l’avant.

Selon mes humeurs, au gré de mes fantaisies.

Sans illusion : l’après sera similaire à l’avant.

En pire, bien sûr.

Croire que ceux qui gouvernent veulent le bien des peuples, ça n’est que foutaises.

Tout comme accorder du crédit à cette baliverne qui fédère les adeptes des Vaticancaneurs, l’Immaculée Conception, une vierge fécondée grâce à quelques spermatozoïdes divins introduits dans le sexe de la pucelle par Gabriel, un archange spécialisé dans les sciences de la gynécologie.

Ceux qui gouvernent ne veulent rien d’autre que ce qu’exigent les beaucoup plus puissants qu’eux.

Un point, c’est tout.

L’humanité tout entière vit sous la férule capitaliste.

Elle est sommée de se contenter des miettes que lui concèdent Banquouilleurs et Médéfieux de tous les pays.

Rien ne différencie sur le fond les régimes prétendument démocratiques des régimes autoritaires, les uns convergeant vers les autres, selon des modalités que la crise consécutive à l’émergence de la COVID19 met en évidence depuis bientôt un an.

Donc 2021 qui s’en vient ressemblera à 2020 qui s’en va.

En pire.

Les Veaux ne broutent plus du bon vieux foin des herbages, mais de la vulgaire paille.

Les Veaux acquiescent.

Les Veaux bousent des bulletins de vote qui nourrissent chez les Enarchiants et leurs redevables le sentiment de l’impunité et la certitude de détenir les clefs de l’éternité.

L’éternité qui n’est que la mer allée avec le soleil.

Mais cela les Enarchiants l’ignorent : ils n’ont fait que semblant de lire quelques poèmes de l’Arthur.

Tant il est vrai que les Enarchiants et leurs redevables ne vivent que pour le paraître.

Incapables qu’ils sont de concevoir que les sociétés humaines vivraient beaucoup mieux si elles se désentravaient de cette férule capitaliste.

Laquelle conduit inexorablement l’humanité à la catastrophe finale.

Optimisme ! Optimisme ! me serine-t-on de ci de là.

Les quelques ceux qui ont encore arrimée à ce qui leur sert d’âme la foi du charbonnier.

Peut-être faudrait-il cheminer à rebrousse-temps.

1920.

S’arrêter à Tours en ces jours qui succèdent au solstice d’hiver.

Passer ensuite devant l’ancienne abbaye saint Julien puis franchir la porte d’entrée de la salle du Manège.

Et s’adresser aux congressistes qui ont déjà entériné la fracture.

Camarades ! Ne faites pas les cons. C’est vrai qu’il était nécessaire de se débarrasser de la vermine collaborationniste inféodée aux faiseurs de guerre. Mais le rêve, le rêve si merveilleux, faites en sorte qu’il ne dépérisse pas et qu’à terme, il ne se transforme en cauchemar.

De Trotsky en Lénine, de Lénine en Staline ?, ni Dieu ni Maître, ni César ni Tribun.

Il n’est point de Sauveur Suprême.

Le capitalisme d’aujourd’hui prospère sur les ruines que vous avez laissées derrière vous, Léon et Vladimir Ilitch.

Les peuples se fourvoient dans une désespérance folle.

Ca n’est point l’Etoile qu’il est nécessaire de chercher dans les ténèbres, mais la plénitude du Soleil qu’il serait bien d’affronter en son zénith.

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