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3 décembre 2020

(re)J+34

yvette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irrémédiable.

Irrévocable.

La reconfinitude.

Celle de Valéry.

La confusion dans mon esprit, les contours flous d’un souvenir, une image accompagnée de la musique qui, à grand peine, s’extrait d’un accordéon.

Non pas un bal musette, mais bel et bien le Tour de France.

Chauffe, Valéry, chauffe.

Une étape de montagne, peut-être bien celle de l’Izoard.

La caravane publicitaire dans la Casse Déserte.

Une camionnette.

Et sur le toit de la camionnette, l’accordéoniste.

Chauffe, Valéry, chauffe.

Trop vite.

Normal : derrière la caravane, Eddy vient de passer à l’offensive.

Eddy Merckx.

Distorsion du souvenir.

Ma vérité n’est peut-être pas la Vérité.

Et je ne sais pas pleurer sur la dépouille des Monarques défunts.

Tapi au fond de ma tanière, je rêve de Révolution.

J’attends.

Je ne prétends pas que je suis prêt à bondir : mes vieilles articulations, rouillées, grinçantes, ne me le permettraient pas.

(Alors qu’elles m’autorisèrent autrefois plusieurs ascensions vélocipédiques non seulement de l’Izoard, mais aussi du Galibier, de Vars, de la Bonnette, de Cayolle…)

Cachesexe a enfin trouvé un accord avec les Prélats.

Qui sont conciliants les Prélats, prêts à tous les compromis, pour peu que les riches paroissiens puissent déposer leur obole dominicale dans le panier qui sert à la quête.

Donc du monde dans les lieux de culte, sans trop de monde tout de même, les gestes Alain (Barrière) n’est-ce pas !

Un mot étrange - culte -, à la sonorité troublante, qui pourrait induire d’étranges déclinaisons, celles que je m’interdis en ces pages dont j’ignore dans quelles circonstances elles seront lues.

La messe de minuit naturiste.

Enrichir ma couche graisseuse, mon mauvais lard, pour résister aux froidures hivernales qu’accentuent les miasmes maritimes puisque, je le rappelle, l’office se déroule en l’église des fervents naturistes du Cap d’Agde.

Trois semaines encore pour y parvenir.

Une choucroute, deux daubes, et quelques autres mitonnements culinaires.

Des frites et puis des moules et du vin de Moselle…

Encore que ? L’Allegro de Françoise ?

Je divague.

Ce qui n’est pas étonnant puisque je me prépare à un court exil en bord de mer.

Un bord de mer qui va de reculade en reculade : c’est que précisait voici quelques jours un article publié dans la Bayletterie.

La mer qu’on voit danser le long des golfes clairs a des reflets d’argent…

A Palavas, bien sûr, où la superposition de dalles de béton fut le facteur principal de l’enrichissement, à l’insu de leur plein gré, de quelques honnêtes gens.

Des épiciers, un troubadour.

La vague emportera tout.

Jusqu’à la statue de Neptune.

La mer, ce jour-là, répondra enfin à ce qui fut tout au long de son règne le vœu le plus cher de l’Imperator : transformer le chef-lieu de canton occitendu en un port destiné à rivaliser avec celui de Barcelone.

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