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9 novembre 2020

(re)J+8

joe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tel un lion dans sa cage, je tourne.

Une attente insupportable, aux frontières de l’inhumain.

Qui ?

Qui du vieux pornocrate ou du suranné accessoiriste de la Maison Blanche dont par deux fois le peuple américain avait confié la gestion à Barak ?

Qui du Républicain ou du Démocrate ?

Qui de Donald ou de Joe ?

Je tourne.

De droite à gauche, de gauche à droite.

Si tant est que je sois encore correctement latéralisé.

La radio ronronne.

La radio dite de service public.

Les cévenolités s’annoncent à l’occident sous la forme de nuées pré-orageuses.

Je tourne.

Qui donc le peuple américain en son immense sagesse installera sur le trône de Roi du monde ?

Puisque c’est au pays de Buffalo Bill que vit et réside le Roi du monde.

Un super couillu qui vous fait et vous défait d’un geste de sa main droite les Petits Maîtres des sous nations tributaires de son bon tout autant que de son mauvais vouloir.

Tel Donald, le dernier en date.

Un hyper couillu celui-là.

Mais sur le fond si peu différent de Bill, ou même de Barak.

USA über alles !

Oui, très au-dessus.

J’attends.

Je tourne.

La radio ronronne.

Aucune envie de cuisiner, alors que s’en vient le crépuscule.

Joe ou Donald ?

Donald qui se trouve si bien en ses appartements de la Maison Blanche.

Ou Joe qui du temps de Barak en fut le concierge.

Lequel le peuple américain en son exceptionnelle sagacité aura désigné comme Nouveau Très Grand Maître du Monde ?

(Donald l’est encore, jusqu’à ce jour de janvier 2021, où les Grands électeurs se réuniront afin d’introniser ce Nouveau Très Grand Maître du Monde…)

Les merveilleux mystères de ce que Fabienne Saintes Fesses appelle la démocratie.

Je tourne.

La radio ronronne.

En ces journées de la reconfinitude franchouillarde décrétée par Foutriquet 1°.

Je tourne.

De gauche à droite, de droite à gauche.

Et puis, d’un coup d’un seul, un peu comme au Stade Vélodrome, à Marseille, le cri unanime scandé par des foules en délire.

On a gagné ! On a gagné !

Le pronom imbécile (j’ai encore foi dans les assertions proférées voilà 60 ans de cela par Marguerite Toupet, feue ma mère).

Joe plutôt que Donald !

Coincoin !

Des tas de Fabienne Saintes Fesses clament leur soulagement dans les micros de la radio de service public.

Toutes la même voix, formatées.

Joe va sauver le Monde.

Le Monde se prosterne.

Angela, Foutriquet 1° et consorts.

Au premier rang, dans l’attente d’une obole.

Joe sait prononcer le mot CLIMAT !

La fatalité n’est plus de mise.

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