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19 août 2020

Blocus

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Retour à Ithaque.

Un film découvert par l’intermédiaire d’un DéVéDé.

Un film de Laurent Cantet mais dont le véritable auteur n’est autre qu’un écrivain cubain, Léonardo Padura.

Le retour sur l’île d’un écrivain (un double de Padura ?).

Les retrouvailles avec quelques vieux amis quittés par l’écrivain, celui qui avait choisi l’exil en Espagne.

Une soirée copieusement arrosée.

Des souvenirs d’une jeunesse vécue en des temps qui étaient encore ceux de la foi dans le castrisme, des souvenirs qui émergent et se confrontent au fil des conversations.

Un huis-clos nocturne.

Jusqu’à l’émergence puis le jaillissement des rancœurs à l’encontre d’un système socialiste contrefait.

Les aveux.

Les trahisons.

Les compromissions.

Etrange tout de même que dans ce film Padura n’ai pas eu l’idée de faire évoquer par l’un ou l’autre de ses personnages le blocus que la puissante et si proche Amérique impose à Cuba.

Un blocus décrété voilà bientôt soixante ans (soit donc une trentaine d’années pour les personnages du film) sous le règne de Kennedy et qui dure encore en cet an de grâce 2020.

Un choix idéologique du cinéaste et de l’écrivain ?

J’en suis convaincu.

Un choix qui inscrit ce film dans le fatras des procès à sens unique mené par les USA contre leur indocile voisin, un procès aux réquisitoires amplifiés par les différentes médiatouilleries occidentales ainsi que par nombre d’acteurs secondaires appartenant à la société du spectacle.

 

La ponctualité helvète.

Mise à mal par le Tégévé en provenance de Lausanne et que j’attendais sur le quai de la gare de Frasne, charmante bourgade franc-comtoise où se tenait la fête de la myrtille.

Près d’un quart d’heure de retard.

Sans que le chef de gare soit en mesure de fournir la moindre indication aux passagers dont quelques-uns s’inquiétaient sur la réalisation de leur correspondance à Dijon (la belle digue digue, la belle diguedon…)

Un Tégévé helvète, peinturluré aux couleurs de ce beau pays sis au-delà des montagnes dont j’apercevais alors les sommets arrondis et quasiment avachis.

Tout se perd.

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