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11 juin 2020

Enlaidissement

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Un empilage de dalles de bétons.

Parmi tous ceux qui s’incrustent là où des espaces « urbains » se libèrent, quelques mètres-carrés que d’émérites bâtisseurs se disputent, ici, à Montpellier, ville vertueuse qui se donna comme bourgmestre un homme vertueux.

Un empilage dont j’ai observé durant dix-huit mois l’érection, laquelle érection atteint à son achèvement.

Un immeuble, des appartements, des investisseurs et de possibles résidents.

De jolies images quadricomiques imprimées sur du papier glacé afin d’appâter le chaland.

Un cadre de vie idéalisé par les illustrateurs œuvrant au service de la COGEDIM.

La COGEDIM ?

Un émérite bâtisseur, parmi tant d’autres, ceux auxquels, ici, à Montpellier, le Bourgmestre –qui est également le Grand Métropolitain - concède sans trop y regarder des permis de construire.

L’urbanisme, à vrai dire, ça n’est pas son affaire puisqu’il s’agit d’un domaine dont il avait concédé la responsabilité à une sorte de Fée Carabosse, maîtresse en l’art de l’empilement de dalles de béton.

(N’avait-il pas été chargé de cette responsabilité-là sous le règne d’Hélène Mandroux ?

Malgré mes requêtes adressées à Gougueule, je n’ai trouvé aucune trace d’une quelconque action significative menée en ce temps-là par celui qui quelques années plus tard devait se transformer en Hercule des foires électorales.)

Son rêve d’aujourd’hui, lui qui manie en dépit du bon sens l’équerre et le compas, se limite à enregistrer les résultats d’additions sommaires : ceux des nouveaux habitants d’une ville qui devient un zoo humain (comme en témoignent les érectionnements en cours dans le quartier de la gare saint Roch).

La COGEDIM ?

Vingt appartements.

Trois occupants, en moyenne, par appartement.

Donc soixante habitants supplémentaires pour une ville qui s’étrangle, s’étouffe, s’asphyxie.

Aucune vision d’ensemble.

Rien qui puisse laisser penser qu’il fut imaginé par Cadavéré et ses sbires une refondation du quartier.

Une opportunité, c’est tout, l’espace libéré à l’angle de l’avenue de la Mort Subite et de la rue François Mireur.

Une opportunité pour la COGEDIM, société qui se singularisa dans un passé somme toute pas si lointain par des liens affectueux tissés avec un couple lui-même particulièrement vertueux, les B de LVP (92).

Une opportunité semblable à celle dont bénéficie le Crédit Agricole dans un recoin de la rue Georges Brassens, ou dont bénéficia Vivendi face à la station de tram sainte Clef aux Fesses (je me limite au périmètre qui est celui de ma survie, mais les exemples pullulent dans tous les quartiers qui se situent à la périphérie du centre ville).

Des dalles de béton empilées selon des modes opératoires identiques.

Qui deviennent des immeubles dont la laideur afflige le regard.

Ce qui indiffère le Bourgmestre (mais aussi Grand Métropolitain).

Ce qui l’indiffère bien qu’il ait exprimé le désir de poursuivre sa politique d’enlaidissement de la ville !

La laideur, parfois le hideux.

Mais assortis de permis de construire.

Le visage abîmé de la Surdouée !

Avec toutes les salissures afférentes, l’autorisation concédée aux bétonneurs d’user du domaine public pour y diffuser la pourriture.

Des poubelles qui dégueulent de résidus immondes.

Des containers destinés à recueillir l’amiante et qui pourrissent sur place.

Les trottoirs occupés par les véhicules des entreprises chargées de rendre habitables les niches bétonnées, le bourgmestre ayant omis de penser aux inconvénients consubstantiels à la réalisation des travaux.

La destruction de l’environnement.

L’avenir invivable.

Sous la houlette de cet homme de droite qui n’exprime d’autre perspective d’avenir que celle de l’exercice du pouvoir.

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