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19 mai 2020

Bafouement

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Ca n’est pas encore la caniculaison post-confinatoire.

Mais ça y ressemble.

Je somnole, bercé par les mélopées cogédimistes, les mêmes qui autrefois agrémentèrent les dîners auxquels les époux B de LVP conviaient la fine fleur des affairistes franchouillards.

Je respire les effluves amianteuses, lesquelles émanent de la brinquebalante poubelle à ciel ouvert qui contient des produits annoncés comme dangereux mais auxquels n’importe quel manant est en mesure d’accéder.

Je les respire et voici que j’atteins à une hilarante félicité.

Ce prochain jeudi, Cadavéré s’élèvera  jusqu’au ciel.

Le septième.

L’Ascension.

Cadavéré fut initié.

Un Grand Maître lui confia le code secret dès qu’il fut avéré qu’il avait fait siens, lui, l’ancien arracheur de dents, les enseignements de saint Roch.

Une histoire d‘osselets, des osselets répandus dans des sanctuaires plus nombreux que ceux que le squelette du saint homme en comptait.

 

Cadavéré est colère.

Grave, très grave.

Lui qui avait plaidé auprès du Monarque afin que les compteurs fussent remis à zéro et que les résultats du premier tour des élections municipales du 15 mars dernier soient considérés comme nuls et non avenus.

L’entourloupe.

Qui eut conféré à sa résurrection un éclat singulier, celle que les gazouillantes chroniques locales eussent rangé parmi la longue liste des miracles qui font, aujourd’hui encore, la singularité de Montpellier (à même niveau que la saleté repoussante de certaines des rues du centre de la cité).

Mais le Monarque entend se débarrasser le plus tôt possible de ce scrutin qui lui signifia que le Peuple, en sa majorité, s’était lassé de ses foucades.

La confusion la plus extrême règne au sommet de l’Etat, cet Etat dont je rappelle que selon sa conception très personnelle, le Monarque prétend qu’il ne peut s’incarner qu’en Lui, l’ancien commis aux écritures qu’une grande banque d’affaire désigna parmi les nombreux Enarchiants œuvrant à son service pour assumer la fonction dite suprême.

Or donc, la date du second tour de ces élections municipales serait déjà fixée.

Le manchedi 28 juin.

Le Monarque n’a rien retenu des conseils et suggestions que je lui avais transmis voilà quelques semaines.

J’abrège.

Puisque l’Etat c’est Lui, qu’il désigne donc lui-même Ses Serviteurs, sans tenir compte des desiderata que le Peuple serait censé faire entendre ici ou là.

Dont les bourgmestres qui n’ont en aucun cas besoin de s’entourer d’une Cour communément appelée Conseil Municipal.

Un bourgmestre, inféodé à sa Personne.

Le dit bourgmestre s’entourant de quelques reitres et d’une escouade de spadassins.

Un point, c’est tout.

La verticalité des oukases.

Du haut jusqu’en bas.

Cadavéré ne lui agrée plus ?

Nombreux sont ceux plus que celles qui, ici, à Montpellier, Lui ont déjà fait allégeance.

Dont l’ancien gardien de but, par exemple, Marcheur à reculons qui ne craint pas d’affronter le précipice.

Mais qu’elle assume, Sa Majesté !

E finita la commedia !

 

Dans cette comédie décousue dont les scènes n’ont ni queue ni tête, voici que le parti des petits bourgeois verdouilleux se lamente.

Philippe Saurel bafoue les règles

Certes, Cadavéré ne lésine pas sur les moyens destinés à chanter ses louanges et à mettre en exergue l’immensité de ses vertus.

Et cela depuis ces temps déjà lointains durant lesquels le Monarque décréta la confination du Peuple, sous le prétexte qu’un inamical coronavirus s’était insinué au cœur même du pays dont il défend avec obstination la santé des Sans Dents, des Illettrés, des Moins que rien.

Cadavéré s’est relancé dans une campagne électorale permanente.

Un coup de pédale par ci, des masques (payés, faut-il le rappeler, avec l’argent des contribuables) par là.

Du quadricomique en veux-tu en voilà.

Des pages de pub dans la Bayletterie.

Et toutes ces petites choses insignifiantes mais qui s’additionnent.

Tout ce qui, par ailleurs, ne me revient pas en mémoire.

Mais le parti des petits bourgeois verdouilleux oublie que ces pratiques ne datent pas des premiers jours de la confination du Peuple.

Elles furent une constante chez celui qui eut le culot de proférer quelques jours après sa médiocre victoire électorale la politique c’est la guerre.

Cadavéré l’a menée sa guerre, en usant de moyens considérables qui jamais ne firent frémir les Verdouilleux (ni le Gamin propulsé sur les tréteaux de la société du spectacle par des Solférinistes revanchards).

Une relecture des bulletins municipaux et communautaires pourrait s’avérer utile à ceux qui feignent aujourd’hui de découvrir que les règles sont bafouées.

Dès les premières heures du règne de Cadavéré, les règles (morales, déontologiques, démocratiques…) furent bafouées.

Il eut fallu condamner dès les premières heures de ce règne ce qui jamais ne fut assimilable à de l’information, mais qui en permanence releva de la propagande.

Il eut fallu s’interroger sur le rôle et la place que joua auprès de Cadavéré certaine société de communication (curieux euphémisme).

Le Gamin, l’enfant des Solférinistes, resta muet, tout au long du règne de Cadavéré, sur ces pratiques-là.

Le parti des petits bourgeois verdouilleux ne fut pas plus disert.

La vie démocratique locale fut finalement beaucoup plus affectée par ces silences que par les pratiques sauréliennes elles-mêmes.

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