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14 mai 2020

Charité

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(Source: France-Info)

 

Chassez le naturel, il revient au galop !

Un Monarque.

Qui fut l’antépénultième détricoteur des Services Publiques.

Dont, et surtout, celui de la Santé.

Qui ordonna aux meutes de chiens de garde de mordre et de déchiqueter les chairs de celles et ceux qui, au cours de l’automne 2019, manifestaient afin d’exiger que l’Etat leur concédât les moyens d’exercer leur profession dans des conditions normales pour un pays plutôt richement doté.

Les personnels de Santé des Hôpitaux Publics.

Matraqués, gazés par les sbires prétendument chargés de maintenir l’ordre républicain, lequel n’est que le grand désordre voulu et organisé par les tenants du néolibéralisme, officiants de l’église occultiste dévoués à la cause du capitalisme mortifère.

Le Monarque est inféodé à cette église-là.

Il en est une sorte de diacre, façonné au sein de l’Enarchie puis adoubé par la Banquouillerie.

Lorsque survint l’offensive coronavicieuse, celle qui mit à mal les lignes de défense dressées en toute hâte par Dame Agnès, née Maginot, le Monarque fut sauvé du désastre par l’engagement, le courage, la combativité, l’héroïsme de tous ces personnels qu’il vouait aux gémonies en ces temps de l’avant, quand les néolibéraux lui suggéraient d’en finir avec tous les gens inutiles qui coûtaient si cher au pays et ne rapportaient strictement rien aux actionnaires des groupes sanofistiquement irréprochables.

Dans l’urgence dite sanitaire, il se crut obligé de leur consentir les moyens de résister à l’offensive ennemie.

Guère plus.

Mais il eut également l’indécence de leur promettre beaucoup plus : les armes de la victoire définitive contre l’ennemi, traitements, vaccins et tout le tralala.

Et voici que déjà la réalité l’entend d’une autre oreille.

Voici que le Monarque et sa troupe de supplétifs en reviennent insidieusement à leurs politiques d’anéantissement du Bien Public.

Si vite.

Empressés de satisfaire aux exigences de ceux qui les ont fait Monarque et Chambellans (non point ceux qui croient encore aux vertus du suffrage universel, mais les vrais Maîtres du pays, Médéfieux et Banquouilleurs associés).

Voici que les moyens d’Etat destinés à assurer la victoire s’évaporent.

Voici ce temps de l’après, lorsque Celui et Ceux qui conviaient le Peuple à applaudir chaque soir l’héroïque combat des Personnels de Santé deviennent ceux et celui qui organisent les dilatoires manœuvres d’appels à la charité.

Une campagne éhontée, une campagne immorale puisque survenant au terme de la menterie et de la falsification.

Une campagne relayée par une Médiatouillerie définitivement déconsidérée, machinerie stérile obéissant aux contraintes que lui imposent les Puissants.

Des simagrées qui atteignent à l’odieux lorsque l’on prend le temps de réfléchir, par exemple, au sens des images obscènes qui associent l’Assistance Publique/Hôpitaux de Paris et le richissime club de football parisien.

Les Personnels de Santé sont d’ores et déjà trahis, floués, bafoués.

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Une tentative d’évasion.

Charleville, où le beau temps persiste, en dépit de températures matutinales plutôt basses.

(Alors que des nuées orageuses s’installent dans le ciel du chef-lieu de canton occitendu.)

Une translation jusqu’à Namur, en suivant le cours de la Meuse.

Jusqu’à Marche-les-Dames et ses rochers où je fus initié en 1957 aux techniques de l’escalade.

Tout près de l’autre rocher d’où Albert, le roi des Belges, dévissa un jour de février 1934.

Albert le Premier.

Il en mourut, Albert, et il fut regretté par tant et tant de gens de ce pays duale qui a pour capitale Bruxelles.

F, féru d’histoire, tenait à cette journée d’escalade.

Je narre donc un virtuel élan qui, sur trente ou quarante mètres, nous aurait propulsés jusqu’à l’arête qui surplombe la Meuse, laquelle, indolente, s’en va vers le pays flamand après avoir effectué un détour par Liège.

Des frites et puis des moules, mais plutôt que du vin de Moselle, un calice d’Orval.

Jacques ne m’en voudra pas.

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