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J+39

Orange pourrie.

Destinée à la poubelle.

Le vaste monde s’éloigne de moi, ce qui ne constitue pas un handicap mais me prive tout de même du peu de la haine que me valent, de temps à autre, mes chroniquouillettes.

Faut rentrer dans le rang…

La musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas.

Reuteuleu.

Ce matin.

Yves Vichy.

(Dénomination dérobée à un internaute corse non dénué d’humour !)

Aux ordres.

Surtout ne pas semer le doute ni la confusion dans les esprits.

Des esprits qui, gravement affectés par le coronavirus, se rétrécissent de jour en jour.

Au point, en ce quarantième jour de la confination, d’avoir perdu tout sens de la mesure.

Obtempération, fusse dans le contexte de consignes contradictoires.

Celles émanant d’Edouard faisant obstruction à celles qui émanent de Jean-Mi.

Les élans zoratoires de Cricri contrariés par les confidences susurrées à des fantômes de passage par l’infortuné compagnon de Brigitte.

(Sûr que Manu n’avait pas un seul instant imaginé ce qu’il adviendrait de son règne le jour où il acquiesça aux exigences pressantes de quelques Banquouilleurs et Médéfieux qui prétendirent – étions-nous en 1975 ? – voir en lui le seul Monarque capable de transformer leur Belle France en un paradis pour Milliardaires. Les Gilets Jaunes, puis les Grèves et puis le coronavirus. L’enfer n’est pas toujours pavé de bonnes intentions. Le règne de Foutriquet 1° pourrait bien s’achever sur un désastre bien plus douloureux que cela qui renvoya François le Batave à ses calembourdises ordinaires.)

Un foutoir pas possible.

La Raie Publique –pardonnez-moi cette triviale image - merde de partout.

A un point tel que Bruno aurait pris langue avec son homologue chinois pour obtenir la livraison ultra-rapide de quelques centaines de milliers de couches-culottes ainsi que de quelques centaines de boîtes de gélules d’ultra-levure.

Les indignations matutinales d’Yves Vichy se surajoutent peut-être à celles que postillonne sur d’autres ondes le contrefouteur que mon vieux Schneider (après 40 ans de bons et loyaux services) a décidé de censurer et cela sans me demander mon autorisation.

C’est grâce à Yves Vichy que j’ai obtenu une information capitale : la direction du Figaro (autant dire un quelconque Dassault) propose à tous les personnels médicaux qui lui en feront la demande un abonnement gratuit de six mois au journal qui publia en des temps très reculés les flamboyants éditoriaux libellés par D’Ormesson, plumitif adoré par les troupeaux de vieilles salonardes emparfumées chez Guerlain.

J’ose une suggestion.

A supposer que ces personnels de santé se comptent par dizaines de milliers, qu’ils s’abonnent tous au journal préféré des Médéfieux et des Banquouilleurs.

Tous sans exception.

Certes, le Dassault actuellement au pouvoir au sein du groupe que fonda grand-papa (ou arrière-grand-papa) a les reins solides, vu que sa France qui est celle des Médéfieux et des Banquouilleurs prospère grâce à ses industries d’armements – lesquelles génèrent de vivifiants profits aux actionnaires de ce groupe -.

Mais tout de même, quelques dizaines de milliers d’abonnements à livrer chaque jour, ça coûte bonbon, non ?

Surtout pour un banal usage hygiénique.

Edouard et les autres, sous l’autorité bienveillante de Foutriquet 1°, auraient sauvé, en décrétant la confinaison, 60 000 Français de l’irrémédiable.

De doctes Savants l’affirment.

Je ne les contredirai pas.

Mais j’étouffe à grand-peine un rire tonitruant.

Nos Sauveurs Suprêmes ne se raccrochent-ils pas à branches pourries ?

Et la Bayletterie ?

Macron veut…

Ce qu’il veut ? Là où j’en suis de ma confinaison, je m’en fous.

Sans la moindre nuance.

Christiane, de son côté jubile.

Les hommages font un bien fou aux agriculteurs.

Mais lesquels d’agriculteurs, les gentils ou les méchants, ceux qui respectent l’environnement ou ceux qui le détruisent à coups de chimies mortifères ?