J+29

Source: Le Parisien)

J+29

Se traîner, ramper ventre à terre jusqu’au 11 mai prochain.

Masques et suspensoirs, si les cousettes acceptent de travailler 80 heures par semaine dans les ateliers insalubres de ce qu’il reste de l’industrie textile franchouillarde, celle qui fut anéantie lors des grandes partouzes qui réunirent Monarques successifs et leurs Chambellans ainsi que l’effrayante engeance des Médéfieux, dont les deux Fleurons qui se disputent la place si peu enviable cependant d’hommes les plus riches de la planète.

Voilà ce que retiennent de l’Oraclaison vespérale murmurée par un Monarque contrit et en voie d’anéantissement les Médiatouilleurs dont la mission consiste, ne l’oublions jamais, non pas à informer le Peuple mais à l’anesthésier.

Derrière les phrases de la contrition, l’aveu de l’imminent décès de la 5° Raie Publique, celle du Coup d’Etat permanent.

Il suffirait de quelques vaguelettes pour provoquer le tsunami politique.

J’écoute mes petits-enfants jouer dans le jardin.

Foutriquet 1° exige qu’ils regagnent leur école.

La Médéfieuse dépendance du Monarque.

(Vous m’avez compris ?)

Ce gamin si mal dégrossi qui se dissimulait hier derrière les poubelles d’une vénérable institution, Le Monde, et qui aujourd’hui semble prendre conscience qu’il pourrait très vite disparaître dans celles de l’histoire (qu’il n’est point besoin, ici, de majusculer).

François, seul en sa basilique, a orbité et urbité.

Tout en mâchouillant des hosties arrosées d’un vin de messe issu de cépages toscans.

Il s’est dit préoccupé du sort des femmes que des époux violents martyrisent en ces temps de confination.

Se souvient-il, François, d’autres femmes battues, humiliées, torturées, violées, assassinées ?

Des femmes d’Argentine, mais aussi deux ou trois religieuses françaises présentes là-bas, massacrées par des Engalonnés fascistoïdes ?

Des crimes, non ?

Ceux que le jeune prélat d’alors n’a, à ma connaissance, jamais condamnés à l’époque où ceux-ci furent commis.

Les jeunes mamans auxquelles la soldatesque arrachait les bébés qu’elles venaient de mettre au monde des bébés qui étaient ensuite « confiés » à « d’honorables » familles liées à la caste des militaires ?

1983.

Tu n’as pas la mémoire courte, François ?

1983.

Tu étais alors un jeune homme, un homme dans la force de l’âge.

Toutes les femmes abîmées, assassinées par les généraux argentins et leurs sbires, tu t’en souviens, non ?

Ca me dérange, aujourd’hui, de t’entendre te donner en ta basilique le beau rôle, toi qui de 1976 à 1983, fut un des muets du sérail composé de tortionnaires tous plus cruels, plus barbares les uns que les autres.

Et la Bayletterie ?

Son Patron a confié le soin à un certain Olivier B. le soin de lécher le cul à Emmanuel M.

Médéfieusement compatible, la Bayletterie.

Laissant suinter de sourdes angoisses : un des piliers de la vie économique régionale, le tourisme, subira de plein fouet les effets secondaires des assauts menés par le coronavirus.

Les hypothèses pour sauver ce qui peut l’être.

Autant dire pas grand-chose, du moins si la pandémie se poursuit au-delà du si prochain mois de mai.

La Bayletterie n’est pas seule à exprimer des angoisses d’une telle nature.

Morse Taquin lui emboîte le pas.

La Corse se prépare elle aussi au pire.

Le prévisible va sans doute se réaliser : la mono activité économique, le tourisme, repose sur des bases friables.

Un virus, et l’édifice vacille.

Juste avant de s’écrouler ?