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3 avril 2020

J+18

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J+18

Tout plein de (re)dessinateurs.

« Un nouveau monde », affirment-ils.

Jusque dans la Bayletterie, où des plumitifs suivistes griffonnent des insanités sous la contrainte de leurs Maîtres.

Un nouveau monde ?

Si oui, un vrai nouveau monde.

Donc sans eux.

 

Et voici que l’on se souvient qu’il y eut des élections municipales.

(Je sais, « on », pronom imbécile, qualifie celui qui l’emploie. Mais c’est que je n’en puis plus de citer la Bayletterie dans chacun des recoins de mes chroniquouillettes !)

Inabouties, du moins dans les villes les plus importantes.

Dont Montpellier.

Où Cadévéré, empêtré dans son suaire, souhaiterait à la manière de Jésus s’exhumer du tombeau dès avant Pâques, ce tombeau où il fut enfermé alors même qu’il n’avait pas encore exhalé son ultime râle.

Quand ses apôtres (qu’il appelle « mes » adjoints) agonisent à leur tour, agressés par l’abominable virus aux assauts sélectifs.

J’ai une solution à leur proposer.

Qu’il soit mis définitivement un terme aux farces électorales !

Que le Monarque pétainise !

Qu’il signe très vite les édits nommant les consuls chargés de gouverner les Métropoles.

Des gens bien à lui.

Fidèles.

Prosternants.

Idôlatrants.

« Foutriquet, nous voilà

Devant toi, le sauveur de la France

Nous jurons, nous tes gars

De servir et de suivre tes pas »

Le mot « Résistance » retrouverait alors tout son sens.

Non ?

 

Les cogédimistes œuvrent dès potron-minet.

Respectueux du mot d’ordre scandé par leurs patrons : « Sauvez nos profits ».

Tout pour les profits.

Celui de l’Empileur de dalles de béton.

Comme ceux des Epiciers en très gros dont les boutiques redeviennent les épicentres du négoce.

Les épicentres commerciaux.

D’amont en aval.

Du très petit producteur au crève la faim.

Tous perdants.

Sauf, bien entendu, les Epiciers en très gros.

 

Je confirme : je n’ai pas la moindre envie de connaître la suite.

Leur nouveau monde.

Pire encore que l’ancien.

Plus dégueulasse, infiniment plus vulgaire.

Je les pressens, les charognards, qui rôdent autour des cités et attendent l’heure propice à l’ouverture de leurs festins.

Langlois s’installe plus que jamais en mes espaces familiers.

Un Roi sans divertissement règne sur un pays sans avenir.

Le Hussard cavale sur les toits de Manosque.

Tout en bas, le long des murs, s’empilent les cadavres.

 

Une confirmation : si vous en avez le temps, la lecture de l’édition d’avril du Monde diplomatique vous sera utile.

Les quelques pages consacrées à une guerre qui n’en est pas une.

Sauf à vouloir resserrer le garrot autour du cou des éventuels rebelles.

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