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26 février 2020

Respirer

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Revoilà donc l’Hercule des Foires électorales, l’inconséquent manieur du compas et de l’équerre, l’individu qui ne cesse d’essayer de faire prendre par ses concitoyens les vessies pour des lanternes.

Les exemples abondent.

Ceux qui s’accumulent dans le catalogue des Promesses (qui ne sont surtout pas des engagements !)

Un catalogue rose bonbon.

Comme il sied à un dentiste.

Je cite :

« Montpellier a rejoint le mouvement des villes du monde qui s’engagent pour le climat avec une conviction profonde. Celle que les Montpelliérains ont à y gagner une meilleure qualité de vie, une plus grande équité et du travail. La condition, accompagner ces changements en veillant à ce qu’ils soient simples à vivre pour tous. »

Voilà qui ne mange pas de pain, non ?

Des formules vides de sens, une profession de foi qui sonne le creux, profession libellée par un coglione auquel l’Homme au genou flambant neuf laissa la bride sur le cou.

La conviction profonde.

Je ris en ma barbe poivre et sel que je ne rase que tous les deux jours.

Un rire amer bien entendu.

Qui résulte de mes observations quotidiennes, du gâchis perpétré tout autour de moi par des gens sans scrupule qui ont obtenu du Grand Métropolitain le droit d’exercer en toute impunité des ravages qui enlaidissent la cité et abîment son environnement.

J’aurai sans aucun doute l’opportunité de revenir au cours des prochains jours sur la « transformation » de l’avenue de la Mort Subite en Paradis pour les cyclistes (tout en sachant que les piétons y sont toujours abandonnés à leur triste sort !).

Je rappelle ce que j’ai vu, de mes yeux vu, au cours des douze derniers mois, à quelque pas de la demeure où je réside.

Là où le Grand Métropolitain confia à un groupe capitaliste le permis d’empiler des dalles de béton.

COGEDIM.

Artistes et poètes, bâtisseurs émérites de bunkers destinés à héberger des crédules et des naïfs (mais aussi à offrir à de vils spéculateurs l’opportunité de s’empiffrer « légalement »).

COGEDIM.

Douze mois d’une course frénétique, sans que l’Hercule des Foires électorales se soit un seul instant soucié des dégâts infligés à l’environnement par l’empileur de dalles de béton.

Une nappe phréatique ignorée, inutilement blessée et dont les eaux en conséquente quantité furent rejetées – bravo les Shadocks ! – dans le tout à l’égout, et cela durant plusieurs mois.

Des bâtisses avoisinantes fissurées.

Le rejet permanent dans l’atmosphère déjà si polluée de l’avenue de la Mort Subite des gaz délétères provenant des engins de chantiers et des si nombreux poids lourds déversant les tonnes de béton nécessaires à l’érection d’un bâtiment dont la laideur afflige le regard.

L’usage incontrôlé du domaine public par les pilotes de toutes ces machines polluantes.

Les pollutions sonores.

Voilà la réalité de l’engagement du candidat Saurel « pour une ville à la hauteur du défi climatique ».

L’exemple que je cite dans cette chroniquouillette n’est pas une exception.

La multitude des grues témoigne du peu de cas que fait le Sortant de l’environnement, lui qui a le culot de prôner dans son document rose bonbon « un urbanisme exemplaire au niveau environnemental et social ».

J’ai vu Vinci ériger, face à la station de tram Sainte Clé aux Fesses, un bâtiment là encore d’une affligeante laideur, coincé entre la voie ferrée et la ligne de tram.

Je vois le Crédit Agricole, la banque spécialisée dans le massacre de la paysannerie française, bétonner avec ardeur un terrain qui, sur la rue Georges Brassens, jouxte une école.

Je vois les flèches de toutes les grues qui indiquent les espaces où les avatars du néolibéralisme ont obtenu du Grand Métropolitain le droit d’ériger leurs horreurs.

Le Bourgmestre de Montpellier, ce complice des affairistes, massacre la ville en ses dimensions populaires et sociales.

Là où il eut été judicieux de créer des « espaces de respiration végétalisés », c’est le béton qu’il impose.

Le plus hideux des bétons.

Qui est un affront fait aux Montpelliérains.

Il est temps, il est grand temps que Montpellier et ses habitants disposent du droit de respirer.

Ce qui implique d’en finir avec un règne qui conjugue l’art du mensonge à la médiocrité d’une pensée singulièrement droitière.

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