Ca n'est pas un journal

Ca n’est pas un journal.

C’est un outil de propagande dévoué à la seule cause du Grand Métropolitain et de sa clique de redevables.

J’ai trouvé ce matin, dans ma boîte aux lettres, l’édition de février de cet instrument dont Philippe Saurel use et abuse à des fins partisanes.

En ma grande crédulité, j’imaginais, avant cette découverte matutinale, que « Montpellier Sa Ville » cesserait de paraître au cours des quelques mois qui précéderaient la campagne des élections municipales.

J’avais tort : rien n’arrête l’Hercule des foires électorales.

Sa propagande fonctionne à plein régime.

Malgré le genou défaillant de celui qui voilà six ans de cela jura croix de bois croix de fer si je mens je vais un enfer qu’il serait le maire à plein temps de la si avenante ville de Montpellier.

Sans que celles et ceux qui sont censés s’opposer à lui lors du prochain scrutin n’expriment ne serait-ce que des réserves.

Pire encore : deux de ses adversaires potentiels, élus minoritaires au sein de l’actuel municipal, ont cautionné ce que je considère comme un déni de démocratie en confiant « leurs » tribunes à la machine destinée à les écrabouiller !

(A titre indicatif, ce torchon quadricomique est tiré à 140 000 exemplaires payés par les contribuables. La direction « artistique » et la mise en page en sont assurées par la Société « Scoop Communication », une boutique au service de potentats régnant sur des collectivités territoriales dont la grande majorité – pour ne pas dire la quasi-totalité – est ancrée à droite.)