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16 octobre 2019

Fantômes

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Elle n’était point voilée.

Non.

Femme franchouillarde, elle m’incitait à me recueillir devant le crucifix qui reposait sur les rotondités de sa poitrine.

Dans une honorable officine où se délivrent les remèdes.

Un crucifix arrimé à un collier qui lui ceignait le cou.

De l’ostentation révulsive.

 

Fi des frivolités.

Je confesse ma stupéfaction.

Les candidats qui se préparent à affronter l’Hercule des foires électorales lors du scrutin de mars 2020 se résignent par avance à subir un handicap qu’ils seront, c’est évident, incapables de surmonter au cours des prochains mois.

Je viens de feuilleter les deux récentes parutions des magazines publiés par la ville de Montpellier et par la Métropole (placées toutes les deux sous l’impitoyable férule de l’ancien arracheur de dents).

En ayant conscience que l’usage du mot « magazine » est totalement inapproprié, puisqu’il s’agit, en fait, de deux outils de propagande pré-électorale, destinés l’un et l’autre à faire prendre à ceux et celles qui le veulent bien les vessies pour des lanternes.

Une information sélective et tronquée.

L’acharnement à dépeindre Montpellier et sa Métropole comme des havres de félicité où tout n’est que calme, luxe et volupté.

La dissimulation des réalités les plus brutales : le chômage, la pauvreté, la solitude et la multitude des souffrances qui sont pourtant le lot commun des damnés d’une terre dont les médiocres plumitifs s’essaient de convaincre les crédules qu’elle serait bénie des dieux.

« Gloire au Roi Philippe » et à lui seul.

Lui qui fut pourtant le si transparent maire-adjoint à l’urbanisme puis à la culture sous d’autres règnes.

Point de dénonciations des abus perpétrés par le Grand Métropolitain et ses sbires.

Le silence.

Celui de Mohed.

Celui de Michaël, sorte de Don Quichotte exhumé des limbes d’un socialisme atrophié.

Celui d’une Jouvencelle chargée de défendre les intérêts des Verdouilleux lesquels, majoritairement, se sont privés du Roumégas de Ville.

Celui de la vieille et cacochyme droite.

Celui du Marcheur solitaire et député sans avenir.

Et pourtant !

Les dés électoraux sont déjà pipés.

La machinerie propagandiste tourne à plein régime.

Il est fait un usage abusif et immoral des finances publiques pour mener une campagne partisane.
Une campagne que relaie chaque jeudi l’hebdo dont les gazouillis m’exaspèrent.

Inféodé au système Frêche depuis des lustres, après avoir joué lors du précédent scrutin la carte de l’ancien maire de Cournonterral, il s’est très vite rangé et sans aucun état d’âme sous la bannière du Grand Métropolitain.

Soumis.

Et je n’oublierai évidemment pas de mentionner le rôle ambigu et donc sournois que tient la Bayletterie.

Tous au service de Philippe.

 

Les prétendus rivaux de ce Philippe là se taisent.

Ils n’existent pas.

A peine des fantômes.

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