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12 avril 2019

Exil 5

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Mercredi 27 mars

 

J’ai débattu. Seul. Face à moi-même (mon double ? mon  ombre ?). Sans qu’il me fut jamais nécessaire d’atteindre au consensus. Des affrontements même pas feutrés. Des algarades assorties d’une multitude d’injures. Mon débat à moi. Sans le moindre désir de résoudre mes contradictions. De l’heure de l’ensommeillement jusqu’à celle du prétendu réveil. Un débat aux multiples ressorts. Dont je parviens toutefois à extraire quelques conclusions.

  1. De toute évidence, je conchie Foutriquet 1°, ses Chambellans et ses Laquais.
  2. Je conchie tout autant la Francitude ségolèneuse qu’incarnent d’inconséquent Pensouilleurs dont la seule ambition vise à l’octroi par le Monarque de la médaille et du siège de la sinécure.
  3. J’agonise en paix avec moi-même tout en continuant à rêver que l’engeance prétendument républicaine succombe enfin face à la mitraille des mots vengeurs proférés par les gueux et les damnés de la terre.
  4. Je vouerai jusqu’à mon dernier souffle une haine farouche à l’encontre de la caste des Médéfieux et des Banquouilleurs.
  5. Jusqu’à l’ultime seconde qui précédera mon endormissement définitif, je fredonnerai « Le temps des cerises », la ritournelle qui s’éteindra, ce n’est pas un paradoxe au beau milieu des flammes de mon éparpillement.

 

AMP ? Pourquoi ? Pourquoi ce retour si tardif dans le magma de mes pensées ? Vous qui fûtes enterrée voilà une dizaine d’années dans le cimetière d’un hameau proche de Sedan, là-bas en notre commun pays. Fond de Givonne, à quelques pas de la frontière belge. Là où vous avez mené votre carrière d’institutrice. Votre « belle » carrière si j’en crois les témoignages dont j’ai retrouvé les traces grâce à la machinerie électronique. Les deux messages que me transmit l’homme croisé par hasard, cet homme qui vous aima lors de l’automne de votre existence et qui libella sur vous et pour vous de bien belles choses. Cet homme dont ja crains qu’il n’ait à son tour été fauché par la camarde.

 

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