Mon Coco!
Mon Coco !
Quelle drôle d’idée que ce court séjour à la Panacée.
Celui que je me suis infligé voici quelques jours.
Histoire de me confronter à mes souvenirs, lesquels ne m’étaient point désagréables.
Mais là, mon Coco !
Le « Montpellier contemporain », succursale de l’Epicerie/Musée dont les destinées ont été confiées par l’Hercule des foires électorales à une sorte de Bedeau prétendument détenteur de la foi sublimée en cet art qui se prétend lui-même contemporain.
Voilà qui augure mal de l’avenir !
Je précise.
Un rapide détour.
La confrontation avec trois artistes « contemporains ».
La moins répulsive, une décoratrice d’origine coréenne, Haegue Yang.
Mignon tout plein.
Le « je pète plus haut que le cul que j’ai si bas ».
Un bulgare, Nedko Solakov.
Des peinturlurations dignes du salon des artistes-peintres de Castanet-le-Haut.
Et un brocanteur.
Franco-suèdois.
Erik Dietman..
Etronnant.
Et bancal.
De quoi ravir la boboterie si peu concernée par la création.
Tout juste capable d’applaudir lorsqu’elle est sollicitée par le Bedeau, celui-là même qu’une longue fréquentation des Marchands d’illusions a conduit jusqu’à Montpellier.
Où il officie désormais sous le regard bienveillant du Grand Métropolitain, son Mentor.