ALLEGRO

« Qu’il n’y ait pas de pesticides n’est pas suffisant. Le bio est devenu une tarte à la crème. Sous prétexte qu’un vin bio est authentique, on nous fait boire les pires piquettes. »

Ben vrai, ma foi, cette opinion de Bruno Quenioux (fondateur de PhiloVino), opinion publiée dans l’édition de ce jour du Monde !

J’ai ingurgité des vins dits Bio dont mon appareil digestif, estomac et intestins confondus, garde d’amers souvenirs.

Avec des refoulements en cascades, des acidifications incontrôlables et même d’inopinés rejets.

Avec des suffocations préalables à toute ingurgitation.

Lorsque s’affiche le prix.

Un prix qui dépasse l’entendement.

Ce que confirme l’édition de ce jour du Monde dont les dégustateurs certifiés suggèrent la buvaison d’un Faugères (rouge) vendu, à la propriété, 34 euros la bouteille.

Là, faut tout de même pas pousser Pépère dans les orties.

Lequel disciple de Bacchus, puisque j’en suis à évoquer le terroir de Faugères, s’autorise (une fois n’est pas coutume) à recommander un autre Faugères, blanc celui-là, que sa rutilante conceptrice intitula Allegro !

D’année en année, Allegro accompagne avec bonheur toutes mes tentatives culinaires, poissons et coquilles Saint Jacques, pour un prix raisonnable.

Il est vrai que Françoise (sa conceptrice) lui porte une attention de tous les instants.

Dès les vendanges.

Selon des traditions qui m’émoustillent mais que je m’interdis de décrire afin de ne point choquer les plus prudes de mes lectrices et lecteurs.

Et que dire de ses vins rouges, des Faugères eux aussi, dont je chanterai en d’autres occasions les si exaltantes vertus !

Sans omettre la Fine qui sort, goutte à goutte, de ses alambics.

La Fine Faugères de Françoise.

Dont je savoure un petit verre lorsque se profilent mes nuits d’insomnie et grâce à laquelle j’atteins à des béatitudes qui ne se revendiquent d’aucune éternité mais m’emportent dans des rêveries qui ponctuent de bien belle manière mes endormissements.