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11 août 2017

Donald et Kim

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(Source: Express)

 

Longue, très longue phase de torpeur consécutive à de féroces et persistantes caniculaisons.

J’atteins à un âge où il est impossible de résister à ces assauts-là.

Donc l’inertie, le sommeil, l’ignorance de ce qu’il advient de l’humanité, même la plus proche.

Et puis, soudain, une intempestive mistralaison.

D’automnales températures qui refoulent vers la grande cité les foules de touristes contrariées dans leur désir d’incessantes trempettes dans les eaux pourtant si glauques de Palavas.

Le réveil.

Un lien, fragile, ténu, mais bien réel, avec cette humanité-là.

Des nouvelles du vaste monde autant que des proximités maritimes et rurales.

Des nouvelles qui réjouissent le vieil homme lui, qui durant tant dé décennies, vécut dans l’attente de l’instant du grand brasier.

Ce grand brasier auquel renoncèrent il y a bien longtemps John et Nikita, puis Richard et Leonid.

Entre autres.

Ce grand brasier que me promettent aujourd’hui Donald et Kim.

Kim qui prétend envahir l’île de Guam.

Donald qui rétorque qu’au moindre frémissement du nabot, il ne restera plus un seul coréen (du nord) pour accomplir le geste profanateur.

L’accélération définitive du réchauffement climatique.

Le brasier nucléaire.

N’est-il pas en effet absurde de laisser cette malheureuse humanité attendre cent cinquante ou deux cent ans pour disparaître d’une planète où elle a consenti à ce que le capitalisme limite à une échelle temps somme toute réduite ses espoirs de survivance ?

J’applaudis donc à l’affrontement des deux hommes ô combien représentatifs de ce que notre espèce a produit de mieux.

Deux gladiateurs.

Le géant et le nain.

Deux esprits éclairés.

Deux phares de l’intelligence.

Qu’aucun conseil avisé ne devrait arrêter dans leurs communes et funestes intentions.

L’imminence du réchauffement définitif m’incite au repos éternel.

Je retourne donc vers mon grabat.

Je ne tarderai pas à m’ensommeiller.

 

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