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22 juillet 2017

Bijoux de famille

la-librairie-independante-sauramps-a-montpellier

 

 

 

 

 

 

Le journaliste interroge :

« Et l’emploi ? Vous pourriez aller au-delà de 94 postes ? »

Le nouveau Patron de Sauramps lui (nous) répond :

« On va tout mettre à plat dès demain. Et on va voir ça dans les semaines à venir… »

(Bayletterie du 20 juillet)

Les salariés tout autant que les habitués de la librairie Sauramps verront donc dans les semaines à venir.

Le colosse au pied d’argile est provisoirement sauvé d’une mort annoncée.

Les juges, après avoir cavalé aux trousses du Furet (du Nord) se sont enfin résolus à accorder leur blanc seing à l’enfant du pays, François Fontès.

Lequel François, en un âge déjà avancé, se lance dans une profession qui jamais ne fut sienne, lui qui est un architecte à la réputation plutôt bien établie.

Par le truchement d’une structure appelée Ametis.

Donc qui vivra verra.

Les juges d’appel ont déjugé ceux du tribunal de commerce.

Les bijoux, certes fortement dépréciés, restent dans la famille montpelliéraine.

Au terme de toutes les fredaines auxquelles s’abandonna le camarade Jean-Marie si proche de feu l’Imperator.

La décision des juges d’appel a provoqué des réactions unanimes parmi tous ceux qui ont suivi les évolutions de cette affaire.

Un soulagement perceptible, aussi bien chez le personnel que parmi les politiques et les décideurs ?

Sauramps sauvé du désastre grâce aux capitaux injectés par François Fontès et Ametis ?

Je l’espère.

Je le souhaite.

Le flou de certaines réponses m’incite toutefois à n’accorder qu’un « crédit » limité au philanthrope empressé de s’engager dans une seconde vie professionnelle.

Le devoir de vigilance, me semble-t-il, et dans ces circonstances si particulières, devrait s’imposer.

Que ce soit parmi les personnels que parmi toutes celles et tous ceux qui, amoureux des livres, fréquentent et font vivre depuis des lustres cette librairie que Jean-Marie poussa jusqu’au bord de l’abîme.

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