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2 juin 2017

Françoise

big

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La presse franchouillarde est libre.

C’est un fait avéré et qui donc ne se conteste pas.

J’ai dépensé deux euros et vingt centimes pour le vérifier.

Le prix à payer pour l’acquisition de deux exemplaires de la Bayletterie : l’édition du 1 juin et celle du 2 juin.

La Bayletterie ?

Une rédaction déontologiquement irréprochable.

Arrimée aux basques d’un homme de grande vertu, un vieux combattant, cet homme-là, qui reçut du précédent Monarque, en raison de ses immenses mérites, une charge ministérielle.

L’âme, l’esprit, la boussole des radicaux dits de gauche.

Dont la pensée éminemment vérolutionnaire suinte de page en page, mise en forme par des individus qui se prétendent journalistes mais qui ont subi, sans piper mot, la saignée qu’opéra leur Maître dans une rédaction au sein de laquelle les « survivants » veillent désormais à ne pas déplaire à ce tout Puissant Récupérateur de ce qui, dans des temps immémoriaux, fut peut-être un journal.

Deux euros et vingt centimes.

Dépensés pour survoler deux interviews : celle du Baron de Machinchose, l’homme qui ne veut rien pour lui-même puisqu’il a déjà Montpellier ( !!!), puis celle de Françoise, fille d’Hubert Nyssen, lequel Hubert fut le fondateur des éditions Actes Sud (et non Françoise, comme semble l’affirmer un sous-titre de la une de la Bayletterie).

Deux euros et vingt centimes dépensés pour ne rien apprécier qui méritât d’être retenu.

Des banalités.

L’usage de la langue de bois.

Le recours aux formules éculées.

Ce qui en soit est assez déroutant provenant d’un homme et d’une femme qui prétendent incarner le renouveau en politique.

Ce qui ne dérange pas les deux interviewers (parmi lesquels l’inénarrable Y Grec Pet !).

Lesquels se contentent de passer la brosse à reluire.

Je leur dois justice : ils furent missionnés pour cela.

Ah, la culture pour tous, financée pour l’essentiel par des collectivités territoriales exsangues !

Ah l’indépendance des médias !

La dame issue de la société qui se prétend civile a intégré à très grande vitesse les us et coutumes qui prévalent dans l’archaïque société des vieux politiciens !

Mais chut !

L’interviewer ne relève pas, donc n’interroge pas.

Servile, comme il se doit.

Pas dérangeant.

Accommodant.

Emmagasinant les concises réponses de cette femme d’exception que le Roitelet a installée rue de Valois.

Dans l’ombre de Malraux.

Sa caution morale au Roitelet.

Son supplément d’âme.

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