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18 mai 2017

Marche arrière

big

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Flagornerie baylettouilleuse....)

 

Encore et toujours l’hystérie.

Aucun remède n’en vient à bout.

Rien ne peut apaiser cette frange de la belle société franchouillarde dont les angoisses conférèrent tout son piment au second tour de la farce électorale.

Voilà que le Roitelet de pacotille désigne ses Chambellans, Servantes et Serviteurs du Grand Désordre Capitaliste, à l’insu ou non de leur plein gré.

S’en suit une déferlante de commentaires, tous plus inappropriés les uns que les autres.

Du moins pour qui ose croire encore aux vertus de la démocratie.

Puisque ce gouvernement trans-courants, ce melting-pot qui me renvoie au plus vert de mes vertes années, cette chose politique exhumée du passé et donc des archaïques traditions hexagonales, ce ramassis est doté d’une date de péremption qui nous est connue : celle du lendemain du second tour des élections législatives.

Soit donc, et à vue de pif, quatre semaines.

Je réitère : pour qui ose croire encore aux vertus cardinales de la démocratie.

Les autres, tous ces braves gens appartenant à cette frange privilégiée de la belle société franchouillarde, ne s’inquiètent pas de ce que seront les choix à venir du Peuple Souverain.

Ils affirment haut et fort que le Roitelet de pacotille accomplit devant eux (qui ne sont que spectateurs) la seule vérolution qui vaille : l’éradication des vieux, des anachroniques clivages.

Ni droite ni gauche.

Le magma consensuel.

Sous la tutelle du Guide, lui-même inspiré par les Médéfieux, les Banquouilleurs et les Affairistes, un seul et même sillon à tracer par des foules a priori consentantes, une marche en arrière au terme de laquelle la Puissance Capitaliste établira une emprise définitive sur des multitudes d’ilotes et de serfs.

L’achèvement du progrès.

Du progrès social.

Que nous avions pris l’habitude, nous les Révoltés, les Rêveurs, les Insensés, d’enrichir de ce joli mot, de ce mot qui nous parlait si bien : Humanisme.

Plus d’exploiteurs et plus d’exploités.

Mais des maîtres et leurs « collaborateurs ».

Ceux qui évoluent en marche arrière s’y connaissent en matière de tromperie et d’intoxication des consciences.

Les coglione, qui constituent la grosse part de cette frange privilégiée de la belle société franchouillarde, s’enthousiasment et applaudissent à tout rompre.

Apaisés, puisque dès demain, ils n’auront plus à s’inquiéter de leur devenir.

Fiers d’avoir contribué à la défaite des adeptes de la Bête Immonde.

Réendossant à toute allure œillères, pince-nez et muselières.

Le monde réel est à ce point répugnant !

Chantant les louanges du Roitelet de pacotille et de l’Echalas !

Lequel Echalas continue cependant à se réclamer de la Droite et de ce Capitalisme Mortifère qui prive d’avenir les enfants de mes enfants, donc, et dans le même mouvement, des enfants de leurs enfants.

Les coglione vivent au jour le jour.

La démocratie ?

Même réduite aux acquêts, elle suffit à leurs très modestes ambitions.

N’est-il pas plus simple et plus réconfortant de n’avoir à arbitrer, pour l’éternité des temps à venir, qu’entre bonnet blanc et blanc bonnet ?

Oui, les petits calculs politiciens, les ambitions majuscules, les amitiés frelatées, la soumission face aux Puissants….

Un passé que j’eus l’outrecuidance de croire révolu.

Et qui s’en revient sous le visage poupin d’un Roitelet de pacotille, façonné pour renvoyer la France à la grisaille de son passé, préparé à tenir en laisse les Damnés de la Terre qui sont pourtant la multitude.

Je n’en doute pas : la Bête Immonde a de bonnes raisons de se lécher les babines.

 

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