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12 mai 2017

Anne-Yvonne

lecanuet_1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La désolation !

Consécutive à une feuilletaison de la Bayletterie en ces instants de solitude où de la main gauche je verse dans mon petit noir un peu de poudre de sucre.

Consécutive à la découverte de l’infinie tristesse d’une femme abandonnée.

Abandonnée par celui qui lui avait peut-être promis monts et merveilles.

L’Hercule des foires électorales.

L’ancien arracheur de dents.

M’enfin, Anne-Yvonne, où donc aviez-vous la tête ?

Comment avez-vous vu pu accorder ne serait-ce qu’une once de crédit aux propos de l’Affabulateur, ce virevoltant Baron de Machinchose dont l’unique préoccupation est désormais de trouver les ingrédients de sa survie dans une cité qu’il avait cru acquise à sa cause ?

Le voici en effet contraint de cavaler aux trousses des féaux du camarade Santerre.

Lesquels pourraient bien lui tailler des croupières et donc mettre en péril le fragile édifice bâti en toute hâte dès lors qu’il parut évident que l’Avorton atteindrait à ce que le beau monde appelle « la fonction suprême » ».

Un ancien arracheur de dents n’a évidemment « pas de parole », Anne-Yvonne.

Même nanti du compas et de l’équerre qu’il manie, je le rappelle, en dépit du bon sens, comme pour défier les lois de la géométrie tout autant que celles de la bienséance et donc de la courtoisie.

« La politique, c’est la guerre », avait-il déclaré lors des journées qui suivirent son intronisation en tant qu’édile de Montpellier.

Les victimes collatérales de cette guerre se comptent déjà par dizaines.

Ici.

Sur ces territoires qui connurent les guerres de religions.

Auxquelles, dans les temps de la modernité macronique, le Condottiere substitue d’autres guerres, picrocholines celles-là.

Quelques solférinistes mal repentis se recueilleront peut-être, en juin prochain, sur le cadavre politique d’Anne-Yvonne.

A moins que cette dernière, et sur un mode semblable à celui qui fit beaucoup pour la renommée de Jehanne d’Arc, ne parvienne dans un ultime sursaut et le glaive fermement tenu dans la main gauche, à bouter hors des murs de la Cité l’Usurpateur ?

 

Sinon ?

Les Macronnettes s’affichent.

Ce dont je m’émervouille.

Deux féales de Phiphi.

Deux redevables.

Candides candidates à la députation.

La Fée Carabosse déjà bien introduite dans la société des Cumulardeuses.

Et une quasi Jouvencelle que j’avais observée, voilà quelques années, lorsqu’elle s’agitait dans la proximité de l’ancien Conseilleur de l’Imperator.

Lequel Conseilleur, déchu à la suite d’un décès inopportun, prétendait alors incarner la renaissance des Solférinistes.

Si peu socialiste que j’en fus ébahi.

Si franchement du côté du manche que j’en fus atterré.

Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé des sources du Lez jusqu’au bourbier palavazouilleux.

La quasi Jouvencelle, déçue par l’intempestif renoncement du Conseilleur (rendu provisoirement à la viticulture), jeta son dévolu sur le Baron de Machinchose.

Un pari hasardeux mais couronné de succès puisque la gente dame siège (sauf erreur de ma part) au conseil municipal de la bonne ville de Montpellier, au conseil métropolitain et au conseil départemental.

La nouveauté se nourrit de vieilles turpitudes !

 

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