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26 avril 2017

Grandeur et servitude

une_1505

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils accomplirent à deux une tâche prodigieuse, empressés qu’ils étaient d’obtenir que se remplissent leur mangeoire.

Le Gazouillant Pierrot et le Rossignol Déplumé.

Conviés à poser à l’Hercule des Foires électorales les questions qui ne fâchent pas.

Quatre pages et demi, accompagnées de quelques portraits quadricomiques.

(Dont celui publié en une, lequel confère au Grand Métropolitain un côté « Lou Ravi » que je ne lui connaissais pas !)

saurel macron

 

 

 

Dans l’édition du jeudi 20 avril de l’hebdomadaire déontologiquement irréprochable.

Les deux volatiles conjuguèrent donc leur si professionnelle curiosité afin d’obtenir du Macronisé qu’il n'ait point à souffrir d’un quelconque vertige hormis, bien entendu, ceux consécutifs à sa suffisance et à sa vanité.

Phiphi « Je »…

Pâle copie de l’Imperator.

S’évertuant à conférer quelques couleurs pastel à un règne dont il se révèle évident, depuis ce récent dimanche, qu’il s’enlise dans la grisaille.

Sans grand succès.

Bien qu’il soit en contact direct et permanent avec le Commis aux écritures de la Banque Rothschild.

Et que dans ses rêves matutinaux, à l’heure du rasage, face au miroir qui renvoie de lui un si flatteur reflet, il ne lui déplaît pas d’imaginer que l’enfant d’Amiens, pour peu qu’il soit élu Roi de la Raie Publique, lui confie les fonctions qui furent celles qu’occupa, voilà plus de deux siècles, son modèle et son idole, l’enfant de Montpellier, Cambacérès.

(D’où les très vives inquiétudes que j’ai déjà formulées et que je formule une fois encore : et si, à l’instar de ce modèle, Phiphi/Cambacérès  suggérait au nouveau Monarque, à peine installé en ses bureaux de la place Beau Veau, de rétablir l’esclavage ?)

Lundi matin, dans cet insipide et si conforme torche-cul qu’est la Bayletterie, j’ai découvert que le soutien du Grand Métropolitain au Post Pubertaire favori des faiseurs d’opinions vérolées n’avait pas pesé bien lourd chez les électrices et les électeurs de Montpellier.

Rien de mieux que les scores successifs obtenus par le Lui-Même et ses Sicaires lors des récents scrutins.

Bien moins que le score réalisé, ce même dimanche, par le camarade Santerre.

Comme un premier affront, assorti d’un avertissement.

Alors que le Grand Métropolitain se vante d’avoir « des amis partout ».

Les deux volatiles et le Grand Métropolitain ont joué leurs partitions respectives.

Les deux volatiles ont assuré l’essentiel : pérenniser leur petite entreprise.

Sans toutefois avoir obtenu de garanties sur leur avenir, un avenir qu’ils ont une fâcheuse tendance à lier à celui de l’Hercule des Foires électorales.

Quand cet Hercule-là, en équilibre instable sur son fil d’acier, agite dans tous les sens le compas et l’équerre qui lui servent de balancier.

La pureté déontologique a-t-elle un prix?

Celui de la soumission ?

Celui de la servitude ?

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