Guignol
Les deux autoproclamés sont montés sur les tréteaux en la bonne ville de Lyon.
Quoi de plus normal ?
La capitale des Gaules n’est-elle pas la cité qui vit naître Guignol ?
La Farce y est, sous ses présentations les plus diverses, une donnée récurrente.
Autant dans les bouchons que sur les tréteaux.
Savourée comme il se doit aussi bien par de gourmands gourmets que par d’innocents coglione lancés dans une quête désespérée du Messie qui sauvera la nation franchouillarde du désastre.
Il y eut certes le parasitage opéré par la Fille de l’Autre.
Mais un parasitage dont les conséquences sur les zélans zoratoires des deux autoproclamés ne portèrent pas à conséquence.
Grâce soit d’ailleurs rendue à la Médiatouillerie qui focalisa ses projecteurs tant sur l’ancien commis de la Banque Rothschild que sur le continuateur de l’œuvre de Papy Léon !
Guignol en son royaume !
Pour la plus grande joie des grands Nenfants de plus de dix-huit ans convaincus qu’ils ont, dans l’un ou dans l’autre des autoproclamés, trouvé leur Sauveur Suprême.
Mémé, lui, réalisa une prouesse censée émerveiller les foules : la présence simultanée sur deux scènes éloignées l’une de l’autre par plusieurs centaines de kilomètres.
Une prouesse inenvisageable pour Papy Léon.
Mais que Mémé accomplit devant des bataillons de français insoumis (mais dont l’entrée en résistance me paraît bien conforme…).
Et l’Autre !
Le commis de la Banque Rothschild !
L’acnéique adolescent toujours pas latéralisé !
Chargé par ses Mandataires d’ânonner les archaïques fables libellées par les zidéologues de l’assoupissement et de la résignation.
Je peine à comprendre comment de soi-disant jeunes gens puissent se ressentir d’affinités avec le propos macronien.
Sauf à considérer que leur apparente jeunesse dissimule le stade irrévocable d’une vieillesse la mieux à même de justifier les médéfieuses péroraisons de celui que le Roi François introduisit dans les coulisses sous le fallacieux prétexte d’une incompétence assumée.
Vive Guignol !
Vive les gones !