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20 décembre 2016

Négligemment

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Ah, les braves gens !

Ceux qui viennent en quelque sorte d’introduire dans la jurisprudence franchouillarde le droit de négligence.

Quoi de plus commun que la négligence ?

Le moment de l’inattention qui conduit le « Sans dents » à oublier de payer à l’épicier le morceau de mauvais gruyère grâce auquel durant quelques heures il oubliera un peu de cette faim qui le tenaille au quotidien.

Ce même moment d’inattention qui conduit un Rouage essentiel de la Machinerie Etatique à laisser passer le dossier grâce auquel un ignoble Affairiste touchera un pactole lui assurant pour le moins une bonne demi-douzaine de vieillesses heureuses.

Oui, bon, je le concède, le principe d’égalité ne régit pas les deux situations de même, donc de juste manière.

Mais n’est-il pas conforme d’affirmer une foi inébranlable dans la Justice de la Raie Publique ?

Tout en sachant, en sa (notre ?) plus intime conviction, que le « Sans dents » subira les foudres de cette Justice qui est un autre Rouage de la Machinerie Etatique, qu’un Magistrat prononcera une magistrale peine, tant il est vrai que « qui vole un œuf vole un bœuf » et qu’il est nécessaire de protéger la société des actes perpétrés par les mal intentionnés et donc de sanctionner ces déplorables exemples de pauvres qui, sous le fallacieux prétexte qu’ils souffrent de la faim, dérobent à d’honnêtes et vertueux épiciers qui un paquet de pâtes, qui trois tranches de Justin Bridoux, qui un quignon de pain.

Alors même que la négligence manifestée par un Rouage essentiel au bon fonctionnement de la Machinerie Etatique se mesure à l’aune des services rendus aux clans dominants, ceux qui associent non seulement les Banquouilleurs et les Médéfieux, mais aussi tous les parasites qui se gavent à des festins auxquels leurs hôtes les convient.

Voilà la Monarchie et l’affligeant spectacle de ses turpitudes.

Voilà les privilégiés, les nantis, la décadente aristocratie qui associe donc les Banquouilleurs et les Médéfieux aux reîtres, aux sbires, aux spadassins qui sous des habillages aux coloris différents, constituent le bras armé de la Machinerie étatique.

Le petit personnel.

Les « politiques », tous droitiers, même lorsqu’ils feignent de s’afficher « socialistes ».

Gangrenés.

Asservis.

Mais qui tentent de survivre en leurs ignobles fonctions.

Qui poussent même l’indécence jusqu’à tenter de faire croire qu’ils sont dotés des qualités qui pourraient faire d’eux des Sauveurs Suprêmes.

Alors que la trahison leur est comme une seconde nature.

Les négligences relevées hier mais aussitôt absoutes puisqu’il en va de la grandeur de leur France, ces négligences-là sont comme un cadeau de Noël offert à la Marinasseuse.

La Marinasseuse qui est bien la seule à pouvoir tirer durablement profit de la déliquescence morale et intellectuelle qui concourt à transformer la Raie Publique en un cloaque putride.

 

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