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2 décembre 2016

Stadaisons

big

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour Loulou, c’est donc Noël avant l’heure.

Loulou qui a déjà droit à son cadeau.

Un beau stade tout neuf.

Dans un quartier tout neuf.

Avec une gare toute neuve.

Ainsi en a décidé le Grand Métropolitain.

Ce démocrate récessif qui se potentatise chaque jour un peu plus, avec la farouche obstination du Valet qui a enfin endossé les beaux atours du Maître.

Un beau stade flambant neuf érigé dans une zone modestement inondable alors que le vieux stade pourrissait, lui, dans une zone excessivement inondable.

Je hurle.

De colère et non de dépit.

Contre ce cadeau.

Un cadeau que rien ne justifie.

Et qui outrage les contribuables.

Un bref, un très rappel.

1)   C’est Loulou et lui seul qui a décidé de faire évoluer sur de vertes pelouses une troupe de danseuses légères généreusement rétribuées.

2)   Si Loulou est en mesure de s’offrir ce genre de menus plaisirs, c’est que tombent chaque année dans son escarcelle les zeuros que chaque contribuable du cru est contraint de payer au titre du ramassage des « ordures ménagères », des zeuros qui sont collectés par la puissance publique, celle-là même que le Grand Métropolitain est censé représenter.

3)   Il appartient à Loulou de financer tous ses menus plaisirs sur sa fortune personnelle, y compris les verdoyantes enceintes au cœur desquelles évolue le corps de ballet spécialisé dans le foutreballe.

4)   Le partenariat public/privé défendu par le Grand Métropolitain n’est qu’un leurre ; pour s’en convaincre, il suffit d’interroger les contribuables bordelais et niçois qui furent confrontés il n’y a pas si longtemps que cela à ce genre de foutaise.

5)   Il serait donc judicieux que le peuple des éternels cocus entreprenne les démarches signifiant au Grand Métropolitain que trop, c’est trop, et qu’il est temps d’en revenir à un usage raisonnable de l’argent public.

D’autant plus judicieux que le Grand Métropolitain, dans un maniement totalement incohérent de l’équerre et du compas, devient également le Grand Privatiseur.

De manière sournoise, peut-être, mais déterminée.

Celle qui fait d’ores et déjà de lui leGrand Détricoteur du Service Public.

 

Un Grand Détricoteur dont j’apprends, via la Bayletterie, qu’il ne s’est pas fait un ami de Mohed Altrad, richissime entrepreneur doté d’une classe et d’une élégance que ce pôvre Loulou est incapable d’envier.

Mohed Altrad s’est offert, lui, une compagnie de freluquets qui se livrent à de farouches combats, dans une autre enceinte verdoyante pour la conquête d’un ballon ovale.

Le Grand Métropolitain aurait menti à Mohed Altrad, lequel s’en indigne.

Une quasi pleine page dans la Bayletterie (le quotidien de l’indignité journalistique !)

« Monsieur Saurel n’a aucun scrupule à ne pas tenir ses engagements. »

Eh oui.

Les scrupules n’étouffent pas l’arracheur de dents.

Qui l’a encore démontré, avec les conseils éclairés de son épicier en art contemporain, dans la dénomination de la boutique qui faillit être celle des nostalgies coloniales !

Mon petit MD (je fais référence à tes fèces de bouc), nous ne sommes plus dans le temps de la régression, nous nous engageons dans celui de l’anéantissement !

 

 

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