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2 décembre 2016

Mortibus

francois-hollande_roi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hier, Roi François cadavéré !

Après Roi Nicolas.

Lui aussi cadavéré !

Bien après Roi Jacoucouille !

Complètement cadavéré !

Tous Rois de France, cadavéré !

Charnier de Rois.

Et tout plein de fleurs de lys dans bouteilles de Caca Cola !

Peuple chanter : « Le Roi est mort, vive le Roi ! »

Juste coglione pleurer sur dépouille même pas vermifugée.

Peuple asticoter cadavre.

Coglione tordre mains et implorer mannes de Guy Mollet.

Hier soir, jeudi 1 décembre.

Je somnolais, peu inspiré il est vrai par la lecture d’une récente étude réalisée par Brigitte Lahaye et intitulée « L’érotisme en Ouzbékistan ».

Quant tout-à-coup l’écran de ma machinerie informatique se tricolorisa.

« Le Roi François cause dans la poste ! »

Inutile que je résumasse à votre intention la dite causerie.

Vous savez.

Le Roi François a lu devant le Peuple des Médusables son propre avis de décès.

Paix à ses cendres.

Mais de grâce, que cessent les simagrées.

Où donc se situe-t-elle cette dignité que tant de féaux et d’inconséquents laudateurs prêtent au Monarque défunt ?

Dans cette fuite face à ce que n’aurait pas manqué de lui signifier le Peuple Souverain au printemps prochain ?

Le Peuple sait qu’il a vécu le mensonge, la trahison, la félonie.

Entouré de ses conseillers et de ses communicants, le Souverain alors moribond avait compris depuis belle lurette qu’il lui serait impossible d’échapper à l’échafaud.

A ce point douillet, il a choisi d’anticiper et donc avalé un grand bol de mort aux rats diluée dans du vin de messe.

Puis il a causé dans le poste.

Un faire-part tout plein d’enluminures.

Reste aujourd’hui la question du devenir de la Monarchie.

La question que n’a évidemment pas posée le cadavéré.

Puisqu’il a adoubé le Comte d’Evry, et que Manuel se travestira en toute hâte d’une légitimité factice.

Les coglione, eux, chantent les vertus des prétendants.

Le Montebourgeois, le falot Hamont de Vénus, les quelques autres si empressés à faire don de leur personne à un pays en voie de dépérissement définitif.

Alors que la survie de ce pays passe nécessairement par l’abolition définitive de la Monarchie.

Cette Monarchie aux mamelles de laquelle ils ont tous tété.

Réduit à l’état de cadavéré, le Roi François crée un vide lourd de menaces fascistoîdes.

Y compris celles provenant du camp de l’En Allant.

Le contexte est favorable aux plus abjectes des manœuvres.

Et le Comte d’Evry qui fut formaté par les Mnéfieux a déjà démontré ses exceptionnelles capacités à surfer sur les peurs collectives.

Les temps à venir me semblent infiniment redoutables.

 

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