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30 novembre 2016

Cirque

MMM_CirqueAffich2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Y aurait-il de la néronnerie dans l’air ?

L’air de Montpellier où les missouillaisons conféreront très bientôt au Grand Métropolitain le rôle au demeurant désuet et anachronique de faiseur de Reine ?

A priori, non.

Mais je suis harcelé.

Dans mon quotidien.

Des affiches.

Des encarts publicitaires.

Dans la Bayletterie comme dans le torche-cul gratuit tout droit sorti du fondement de Bolloré.

Du quadricomique qui proclame : « La Métropole fait son cirque ».

Depuis le 25  novembre et jusqu’au 12 décembre.

S’il ne s’agit que de la Métropole, je veux bien l’admettre.

Mais si je considère la Métropole comme le jouet du Grand Métropolitain, il y a comme du foutage de gueule.

Car Lui, cet Homme à tout faire, voilà plus de trois ans (campagne électorale incluse) qu’il nous le fait son cirque.

Pas un seul instant de répit.

Avec Lui, le spectacle est permanent.

Lui et ses comparses.

Endosse-t-il l’habit du clown et voici que surgit son Auguste à la triste figure, ce pauvre Max extirpé, le temps d’une figuration, de la roulotte où d’ordinaire il encaisse les maigres recettes.

Dompteur, le Grand Métropolitain mène à l’équerre et au compas un vieux chimpanzé autrefois abandonné par un cirque roumain dans la campagne de Cournonsec.

Puis il s’en prend à un jeune bonobo tout juste sorti de la jungle, dont les déconcertantes virevoltes lui font ombrage, qu’il confine dans une cage et qu’il contraint à ingurgiter quelques tranches de citron confit.

Survient alors le clou du spectacle : l’accorte écuyère, vêtue des atours de la Fée Carabosse, chevauchant une ânesse borgne, trois tours de piste et puis s’en va.

Je n’oublie pas d’évoquer dans cette succincte chroniquouillette les voltiges aériennes, sans filet, tant le Grand Métropolitain déteste les fausses apparences.

De trapèze en trapèze, l’envol prodigieux vers les étoiles.

Les frissons qui parcourent la foule des zélateurs et qui vaudront à l’Artiste d’élogieux Gazouillis accompagnés de clichés, eux aussi quadricomiques.

Le cirque permanent.

La Grande Parade.

Clairons, grosses caisses et cymbales.

L’overdose pour qui s’indiffère devant un aussi affligeant spectacle.

Dont je souhaite, sans me faire d’illusions, qu’il s’interrompe dès le 12 décembre prochain.

Mais la période de l’Avent n’est-elle pas celle où se produisent parfois de stupéfiants miracles ?

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